dimanche 12 novembre 2017

Challenge Cold Winter 2017

Chaque année je vous ressors le même blabla autour du challenge. Allons à l'essentiel cette fois. Le Cold Winter est un challenge qui fête sa 6ème édition. Depuis 2012 la bloggeuse Antonine nous propose de nous préparer une petite pile à lire pour tenir durant 2 mois de froid. Le thème ? Le froid, Noël, l'hiver, etc... mais rien n'est figé (dans la glace) chacun met ce qu'il veut dans sa PAL. Dans vos choix de lectures il sera par contre demandé d'intégrer un titre qui correspond à un des 4 menus proposés. 



Les menus 


  • La magie de Noël : lire un livre en lien avec cette fête (de près ou de loin)
  • Flocons magiques : lire un livre du genre fantasy, fantastique...bref magique, mais pas forcément en lien avec Noël ou l'hiver. 
  • Marcher dans la neige : lire un livre de natur writing, de littérature de voyage
  • Stalactites ensanglantées : lire un polar/thriller qui se passe durant l'hiver, où durant une période froide
Le but est de choisir 1 menu minimum et de remplir la condition de lecture du menu choisi. Ou de choisir plusieurs menus. Pour le reste de votre PAL vous êtes totalement libre (froid ou pas, Noël ou pas). 

Où et quand ? 

On se cale sous les couvertures du 1er décembre au 31 janvier (après faut retourner bosser).
Pour participer, rien de plus simple : participez. Que ce soit dans votre coin, en partageant sur le groupe Facebook, sur les réseaux sociaux avec le #coldwinterchallenge, sur votre blog ou en vidéo. Le but c'est de se faire plaisir durant deux mois, d'aimer nos lectures, de partager et de découvrir. 

Ma pile à lire

Je pars sur cette base de pile, mais il y a de fortes chances pour qu'elle bouge un peu durant le challenge. 

  • Un hiver long et rude de Mary Lawson
  • La ferme des Neshov d'Anne B. Ragde
  • L'héritage impossible d'Anne B. Rgade
  • Le rossignol de Val-Jalbert de Marie-Bernadette Dupuy
  • Les soupirs du vent de Marie-Bernadette Dupuy
  • Les Noëls blancs de Christian Signol
  • L'hiver aux trousses de Cédric Gras
  • Les plus belles histoires vraies de Noël de Marc Pasteger
  • Ceci n'est pas qu'une comédie romantique de Julie Grêde
  • L'étrange hôtel de Secret's Hill de Kate Milford
  • Désespérément d'Heather Webber
  • Fangirl de Rainbow Rowell (VO/Relecture)

Je pars sur moins que l'an dernier, et j'avais réussi. Donc bon! faisable quoi. 

samedi 11 novembre 2017

Les bannis et les proscrits, tome 1 : Le feu de la sor'cière

Par une nuit fatale à Alasea, pays ravagé par une malédiction, trois mages accomplissent un ultime sacrifice dans l'espoir de préserver le bien.
Cinq cents ans jour pour jour après cette nuit funeste, une jeune fille hérite d'un pouvoir perdu depuis longtemps.
Mais avant qu'elle puisse en saisir les implications, le Seigneur Noir lance ses hordes des ténèbres pour s'emparer de la magie embryonnaire qu'elle détient. Dans sa fuite, Elena est précipitée vers une issue terrible... mais aussi vers la compagnie d'alliés inattendus, avec lesquels elle va tenter de combattre les forces maléfiques et de secourir un empire autrefois glorieux.


Mon avis

Toujours dans le cadre du Pumpkin Autumn Challenge, j’ai enfin craqué pour la série de sorcières par excellence, celle dont beaucoup de lecteurs vantent les mérites : Les bannis et les proscrits ! Forcément, j’avais beaucoup d’attentes, suite à tous ces éloges. Je suis heureuse de pouvoir constater que je n’ai pas été déçue de ma lecture.

James Clemens n’y va pas avec le dos de la cuillère et nous catapulte dans un univers fantasy très sombre, où bien des siècles auparavant un énième dictateur décide de prendre le pouvoir sur le monde. Il y arrive, mais n’empêche pas plusieurs personnages de protéger quelque chose de très spécial et qui pourrait nuire à son règne. Des centaines d’années ont passé quand nous rencontrons Elena, une jeune fille issue d’une famille de paysans, qui mène une vie simple. Mais le jour de ses premières menstruations, c’est toute sa vie qui va changer. Brutalement. Je répète : l’auteur n’y va pas avec le dos de la cuillère. Elena va en baver, et tout ça, en moins de 24 h.
Un point que j’ai trouvé très différent comparé à d’autres séries fantasy, c’est que ce premier tome avance vite et lentement à la fois. Vite dans le sens où les premières révélations nous parviennent avant la fin du troisième tome, et que les événements s’enchaînent sans réel temps mort. Et si temps mort il y a, c’est pour laisser souffler les personnages un moment, et avoir des explications de la part d’un autre sur la situation. Lentement, dans le sens où l’action du premier tome se déroule sur 24 h-48 h. Le temps s’écoule donc lentement alors que nos personnages vont vivre beaucoup d’aventures.

Elena est un personnage attachant. Elle a forcément le rôle de personnage miroir dans ce premier volume, vu qu’elle ne connaît rien à la sorcellerie. Son rôle va beaucoup évoluer en peu de temps, et son adaptation au changement va être réaliste. C’est-à-dire beaucoup de déni, de colère et de peur. Soit des émotions normales, pour toute personne soudainement propulsée dans une autre vie. Sa condition va apporter quelques réponses aux autres personnages, ainsi qu’au lecteur, et j’ai apprécié cette mise en lumière progressive. Ça nous évite d’avoir toutes les révélations à la fin de l’histoire, ou au début du second tome.
Pour les autres personnages, il faut s’accrocher un peu, car ils sont nombreux. On peut vite avoir la sensation de se retrouver en plein épisode du Donjon de Naheulbeuk ; l’ogre, le métamorphe, l’homme des montagnes, la nymphe, l’el’fe et le chevalier. Une jolie bande pour accompagner notre novice en magie. Pas de réel grand intérêt pour l’un d’eux de mon côté. J’ai su apprécier les boutades de Kral, l’homme des montagnes, ainsi que la solitude de Tol’chuk, l’ogre. Les autres doivent encore faire leurs preuves.

Un univers rudement bien construit, dès les premières lignes. Voilà ce que je retiens surtout de mon entrée dans le monde des Bannis et des proscrits. Le monde est rôdé, les ficelles sont tirées, et l’auteur n’a plus qu’à balader son lecteur. On voit peu d’endroits dans ce premier tome, comme je disais plus haut, l’action se déroulant sur peu de temps, les personnages font beaucoup de choses, au même endroit. J’ai hâte de voir la carte s’étendre dans la suite, et découvrir les autres territoires et obstacles qui attendent toute cette joyeuse clique.
Les rencontres entre les personnages sont aussi intéressantes. On va avoir beaucoup de petits clans au départ, pour que finalement tout le monde se croise et se rejoigne.

Un premier tome très convaincant, qui aura su me satisfaire niveau intrigue et révélations. J’attends de la suite de mieux pouvoir m’attacher aux personnages.


Auteur : James Clemens
Editeur : Milady
Collection : Poche Fantasy
Parution : 6 novembre 2009
Pages : 535
EAN-13 : 9782811200404


mercredi 8 novembre 2017

A little something different

De leur professeur d'écriture créative à la barmaid du Starbucks du coin de la rue... De leurs camarades de lycée au livreur du restaurant chinois... jusqu'à l'écureuil du parc. Tous savent que Lea et Gabe devraient être ensemble !
Malheureusement, Lea est une timide maladive et Gabe un jeune homme bien mystérieux. Pourtant, il se passe vraiment quelque chose de spécial entre ces deux-là, tout le monde le voit. Lisez un peu, vous serez forcément d'accord...


Mon avis

Cette couverture… elle me fait rêver depuis que je l’ai vue. Elle donne le ton du roman, donc si vous n’êtes pas prêts pour une petite romance toute douce et mielleuse, passez votre chemin.

Dans l’un des menus du Pumpkin Autumn Challenge, il y avait « lire une romance » et parmi ceux de ma pile à lire, celui-ci était le plus adapté. Et qu’est-ce que j’ai bien fait ! C’est une lecture très réconfortante pour la saison. Elle entre directement dans mes lectures doudous.
Lu en anglais, je peux vous assurer que c’est un niveau très simple. Le lire en VO m’aura certainement évité de le trouver trop niais. La grande innovation de ce roman réside dans les différents points de vue utilisés. On ne se retrouve jamais dans la tête des deux personnages principaux, Léa et Gabe. L’autrice nous fait voir leur histoire par 14 personnages autour d’eux. Sans ça, ce livre aurait été un peu plat. Sandy Hall jongle entre ses différents personnages, et apporte beaucoup de nuances à une histoire d’amour toute simple.

Léa est timide, et aime beaucoup Gabe. Gabe est encore plus timide, et aime beaucoup Léa. Ils sont faits l’un pour l’autre, partagent les mêmes références, la même passion pour l’écriture et les plats chinois. Le souci, c’est qu’ils n’osent pas s’aborder. Ce sont donc les gens autour d’eux qui vont tenter de faire bouger les choses. Leurs amis, mais aussi le conducteur de bus, la barista de chez Starbucks, la serveuse du diner du coin et le livreur de plats chinois. Même le banc devant l’université et un petit écureuil s’y mettent.
Des personnages un peu clichés, mais affectueux. L’histoire prend son temps, tout comme les personnages. Léa et Gabe auraient mille occasions pour apprendre à se connaître, le lecteur va devoir prendre son mal en patience, car les deux tourtereaux ne sont pas pressés. L’autrice met donc en scène des situations drôles et typiques des journées et soirées des universitaires américains, pile comme on se les imagine.

Si vous recherchez une lecture détente, sans prise de tête, avec de multiples références à des séries des années ’90, des personnages drôles, mais un peu niais, cette petite lecture est idéale ! J’ai passé un excellent moment avec eux. Leurs histoires m’ont attendrie et fait beaucoup de bien. Il y a aussi de jolis messages, comme la confiance qu’on doit avoir en l’autre.


Autrice : Sandy Hall
Editeur : Swoon Reads
Collection : -
Parution : 26 août 2014
Pages : 272
EAN-13 : 9781250061775


samedi 4 novembre 2017

Un palais d'épines et de roses

En chassant dans les bois enneigés, Feyre voulait seulement nourrir sa famille. Mais elle a commis l'irréparable en tuant un Fae, et la voici emmenée de force à Prythian, royaume des immortels.
Là-bas, pourtant, sa prison est un palais magnifique et son geôlier n'a rien d'un monstre. Tamlin, un Grand Seigneur Fae, la traite comme une princesse.
Et pourquoi lui et sa cour se cachent-ils derrière des masques ? Quel est le mal qui ronge son royaume et risque de s'étendre à celui des mortels ?
À l'évidence, Feyre n'est pas une simple prisonnière. Mais comment une jeune humaine d'origine aussi modeste pourrait-elle venir en aide à de si puissants seigneurs ? Sa liberté, en tout cas, semble être à ce prix.


Mon avis

Livre enfin lu pour le club des Moldus de lecture ! D’emblée, je n’étais pas emballée par ce roman. Jess me l’avait offert en VO il y a un moment pour l’un de mes anniversaires, et j’aurais peut-être dû le lire à ce moment-là. Là, je n’avais plus vraiment le choix, la majorité l’ayant emporté.

Quand on commence un livre sans rien en attendre, on peut difficilement en être encore plus déçue. Je m’attendais à ne pas aimer. Je ne vais pas dire que j’ai été conquise, mais ça a été moins pire que ce que je pensais. Je l’ai lu en alternant la VO et la VF, et une fois passé le chapitre 10, on entre vivement dans l’histoire et elle avance bien. Quelques creux par-ci par-là, mais il y a de l’action. Je ne vois pas l’intérêt d’une suite par contre, la fin de ce tome se suffisant à elle-même.
Je l’ai commencé en grinçant des dents, car l’autrice s’attaque à une réécriture de mon conte et de mon histoire d’amour préférée : la Belle et la Bête. Alors oui, avec une histoire qui de base fait partie de mes favorites, je suis sévère.

Feyre chasse pour nourrir sa famille. Son père a fait faillite et la famille est sur la paille. Alors qu’elle s’apprête à tuer une biche, elle tue également un gigantesque loup. Un Fae. Pour ce crime, Feyre est emmenée à la cour du Printemps, où vit Tamlin, un grand seigneur masqué. Feyre est bien sûr la Belle et Tamlin la Bête. Et les masques de toute la cour du Printemps représentent la malédiction à briser.

Les personnages m’ont plu, dans leur globalité. J’ai beaucoup aimé leurs histoires, Sarah Maas les fouille bien et leur apporte beaucoup de nuances. Lucien remporte la palme de mes favoris. Il incarne à merveille un mélange entre Lumière et Big Ben. À la fois sage, légèrement taquin, mais aussi sévère, il apporte la balance parfaite entre Feyre et Tamlin. En plus, il vient de la cour de l’Automne, il ne m’en fallait pas plus. Ah si, son masque fait penser à un renard. Tu l’as ? C’est bien. Tamlin est charmant, mais un peu cliché. Beau comme un dieu, on ne va pas dire que le fait qu’il ait un demi-masque sur le visage empêche de bien le voir. Il n’est pas transformé en bête non plus, ce qui s’avère bien pratique pour l’aspect « il faut se faire aimer en retour ». Il a le sens du sacrifice, mais est parfois un peu moue du genou. Toutefois, j’avoue que je l’ai pas mal apprécié. Feyre n’est pas le stéréotype des personnages féminins habituels, mais elle n’est pas non plus super novatrice. Son but premier est de s’échapper pour retrouver les siens et partir loin des Faes. Mais on n’est pas dans une réécriture de la Belle et la Bête pour rien, petit à petit, elle oublie son objectif et apprécie Tamlin et les autres. Elle est combattante et acharnée, tout en gardant une certaine fragilité liée à sa famille. Finalement, je pense que j’ai préféré Nesta à Feyre. On la voit peu, et pourtant elle cache bien son jeu, bien mieux que sa sœur. Elle est pour moi plus intéressante.
Je ne dirai pas grand-chose sur la méchante, qu’on rencontre tardivement. En peu de pages l’autrice nous la présente avec de bonnes bases, mais elle reste terriblement clichée. Méchante pour être méchante, et particulièrement maligne. Je ne dirais rien sur Rhysand, car à trop en parler, je spoilerais.

A côté de ça l'univers est très bon. Sarah J. Maas utilise ce qu'elle connait déjà de son autre série Keleana. Ses mondes sont efficaces et intrigants. Avec un monde de Fae on peut aller loin, et proposer beaucoup de choses nouvelles. Explorer les mondes seraient peut-être, éventuellement une des raisons qui me ferait lire la suite. Mais même pour ça je ne pense pas me plonger dans les prochaines aventures de Feyre et les autres. 

Dans son ensemble, je dirais que ce roman est passable. Ça se lit vite et bien. Mais ce n’est pas la réécriture du siècle. Plusieurs passages m’ont fait lever les yeux au ciel. Dont un particulièrement, qui pour moi est une banalisation du harcèlement et du viol. Si c’est en effet un passage clé du Belle et la Bête de Disney, je ne l’aurais par contre pas réécrit comme ça.

La suite se passera de moi, car la fin de celui-ci me suffit.


Autrice : Sarah J. Maas
Editeur : La Martinière Jeunesse
Collection : Fiction J.
Parution : 9 février 2017
Pages : 524
EAN-13 : 9782732472300


mercredi 1 novembre 2017

Promenons-nous dans les bois

Rentré aux États-Unis après des années d'absence, le désopilant Bill Bryson a redécouvert ses concitoyens et les a décrits dans American Rigolos. Il a aussi voulu faire un retour à la nature en s'attaquant à l'Appalachian Trail, un sentier qui serpente sur 3 500 kilomètres, du Maine à la Géorgie. Pour cette aventure qui mêle histoire naturelle et histoires drôles, il s'est choisi un compagnon : son copain d'école Stephen Katz. Car mieux vaut être accompagné dans les bois, où l'on risque de croiser d'étranges créatures qui n'ont pas l'humour de l'auteur...


Mon avis

Idéal pour le Pumpkin Autumn Challenge, j’ai sorti ce livre de ma pile à lire pour partir en balade. Et à ce niveau-là, on est servi ! L’auteur, Bill Bryson, va faire passer un message à toutes ses connaissances, pour savoir si quelqu’un veut bien l’accompagner dans une longue randonnée sur l’Appalachian Trail. Les réponses seront rares, mais Stephen Katz, aussi peu préparé que Bill, veut bien se lancer dans l’aventure !

Une bonne tranche de rigolade, mais trop d’informations. Tous les passages sur leur randonnée, la préparation, leur manque d’expérience et leurs différentes rencontres sont très agréables à lire. J’ai beaucoup ri. Les deux personnages sont attachants et nous ressemblent. Je ne ferais pas la maligne sur un trail pareil. Ils sont humains, et nous le montrent. Ils abandonnent certaines parcelles, préfèrent dormir dans un vrai lit avec petit-déjeuner compris que sous une tente alors qu’un ours renifle les environs. Ils agissent des fois sans réfléchir, sous le coup de la fatigue et du ras-le-bol.
Mais à côté de ça, l’auteur utilise de longs passages pour nous décrire des faits historiques, nous donner des informations sur la faune et la flore environnantes. Et même si c’est très intéressant, au bout d’un moment, on perd le fil. Je n’avais qu’une envie, les retrouver eux, en train de souffler comme des bœufs pour essayer de gravir une énième pente. Pas forcément de connaître les forêts du trail de fond en comble.
Avec tous ces paragraphes informatifs, Promenons-nous dans les bois est une lecture à la fois de détente et d’apprentissage. L’auteur fait un joli mélange d’anecdotes et d’histoire. Son récit est immersif, et c’est principalement ce que je recherche dans une lecture Nature Writing. Si l’auteur arrive à me faire voir les forêts à travers des lignes de texte, comme si j’y étais, il a gagné. On était vraiment bien parti à ce niveau-là, mais malheureusement, des fois, les trop longs passages informatifs me perdaient un peu et me faisaient revenir dans mon salon trop brutalement.

C’est une lecture en demi-teinte, car les passages vécus par l’auteur avec son ami m’ont vraiment beaucoup plu. Sa plume est pleine d’humour et il n’hésite pas à rappeler que certes la marche c’est chouette, et qu’on apprend pleins de choses sur nous-mêmes dans ce genre de moment, mais que dormir dans son lit et pouvoir prendre une douche chaude, c’est le pied ! Mais son côté histoire était parfois de trop.


Auteur : Bill Bryson
Éditeur : Payot
Collection : Voyageurs
Parutions : 2 mai 2013
Pages : 342
EAN-13 : 9782228909167



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