vendredi 31 juillet 2015

Challenge : Week end à 1000 #11


Habituellement le temps entre les week end à 1000 s'éternise, et là il me semble que c'est passé très vite. Et nous voici déjà à la 11ème édition.

Pour les inscriptions c'est sur le blog de Lili que ça se passe bien sur, comme toujours. Attention cette fois on passe par un formulaire, et non plus juste en postant un commentaire. Faut la comprendre, vous êtes de plus en plus... il fallait bien trouvé un moyen plus simple. Pour le partage il y a le groupe sur Facebook qui va spamer votre file d'actu durant tout le week end. Et on ne passe pas plus de temps sur le groupe que dans son bouquin... sinon vous pouvez marquer dommage sur les 1000 pages. 

Pour cette édition je choisis deux livres que je dois lire assez rapidement, et un petit nouveau qui est arrivé aujourd'hui dans ma boite aux lettres, non mais Aeternia tome 2, comment voulez vous que j'attende, que je résiste ?! Je dois connaître la fin! Malgré la fête nationale du 1er août, et une soirée de prévue vendredi, je vais faire mon maximum. Sortez les pompons! 

Selon mon stade de lecture de vendredi soir, voici ce que je vais entreprendre de lire ce week end : 
  • Aetherna, l'émissaire de l'au-delà de Guilhem Méric - 352 pages
  • Phobos T1 de Victor Dixen - 433 pages
  • Aeternia T2 de Gabriel Katz - 416 pages
Total : 1201 pages

BILAN


Vendredi 31 juillet - 19h
Je voulais vraiment commencer ce challenge à 19h, vraiment. Mais encore une fois ce ne fut pas le cas. Eh oui Vincent fêtait son dernier jour à la FNAC, du coup on a fait un peu plus tard que prévu. En rentrant j'étais vraiment fatiguée, du coup dodo sans lire une ligne à 23h30. 

Samedi 1er août - 9h30
Bonne fête la Suisse! Il fait un temps idéal pour passer sa journée à lire, gris, pluie et vent. Bien qu'il me reste un Book Haul à monter, c'est emmitouflée dans mon plaid dans mon fauteuil que j'entame enfin le challenge avec les 180 dernières pages du 2ème tome du Noir est ma couleur d'Olivier Gay. Une très bonne suite d'ailleurs. Un petit miam, et c'est repartie, avec Phobos de Victor Dixen, qui si comme tout le monde le dit, doit presque se lire d'une traite, avec une légère addiction en plus.

Samedi 1er août - 17h
Petit imprévu dans mon après-midi lecture : la voiture, notre voiture est enfin là. Il a fallut que je ramène la conductrice, ma tante, qui me l'a amené depuis chez elle. Vraiment ravie de pouvoir être libre d'aller où l'on veut, quand on veut. Du coup une fois rentrée, je prends ma douche, je me repose tranquillement dans ma petite bulle, pour poursuivre Phobos, qui dès les premières pages est assez addictif.

Samedi 1er août - 21h
Départ pour les feux d'artifices. C'était beau, mais mouillé. On est rentré une heure plus tard, trempe comme jamais. Mais c'était beau et magique. Je me replonge pour quelques pages dans Phobos... et je pique du nez sur mon fauteuil, ma main à la place du marque page. Bonne nuit.

Dimanche 2 août - 10h30
Après une belle et longue nuit de sommeil, je n'en suis qu'à 405 pages du challenge, mais j'y crois encore! Rien n'est sensé venir perturber cette journée. De plus Phobos est une lecture super addictive, du coup ça devrait le faire encore plus!

Dimanche 2 août - 15h
Je termine Phobos, qui me donne sacrément envie d'avoir déjà le tome 2 entre les mains. Quel vicieux ce Victor Dixen, il a su donné la bonne dose de suspens à son roman, et j'en redemande! Il me fait atteindre 611 pages. Rien n'est encore perdu. Il me reste 9h de challenge devant moi, pour atteindre le Graal des 1000 pages. 

Conclusion
Je me suis arrêté vers 17h, avec 700 pages. Voilà, ni plus ni moins. L'envie de continuer n'était plus là. J'ai comme toujours passé un très bon moment.

lundi 27 juillet 2015

Tant que nous sommes vivants

Auteur : Anne-Laure Bondoux
Editeur : Gallimard
Collection : -
Parution : 25 septembre 2014
Pages : 301
EAN-13 :  9782070653799


Bo et Hama travaillent dans la même usine. Elle est ouvrière de nuit, lui, forgeron le jour. Dès le premier regard, ils tombent follement amoureux. Un matin, une catastrophe survient et ils doivent fuir la ville dévastée. Commence alors pour eux un fabuleux périple à travers des territoires inconnus... Mais quand l'ombre a pris la place de la lumière, l'amour suffit-il à nous garder vivants ?  


Mon avis

Offert de la part de Lili lors de notre swap, je me réjouissais de me replonger dans la plume d'Anne-Laure Bondoux. L'auteur nous livre ici un conte philosophique moderne, ou ancien, difficile à dire... Son style est pour moi unique. Elle sait manier la plume, et aborde avec aisance plusieurs genres différents. C'est agréable de se laisser porter par ses mots, que ce soit durant une folle aventure ou plus mystique, comme par exemple avec l'histoire de Bo et Hama.

Les deux personnages principaux dans la première partie de l'histoire sont Bo et Hama. Elle oeuvre la nuit, il travail le jour. Il ne peuvent donc se voir que les dimanches, mais c'est l'amour fou. Jusqu'à ce qu'un événement viennent bouleverser les vies de chacun. Les deux héros vont devoir affronter de nombreux obstacles. Malgré cette merveilleuse plume, Bo et Hama ne m'auront pas autant touché, ou alors si, mais on s'en détache beaucoup trop rapidement à un certain moment. Je n'ai pas supporté cette cassure, cette manière de nous défaire d'eux. Je m'étais habitué à les suivre, à les aimer. Leur vie est dure, personne ne croit en eux, et leur seule issue est la fuite. Pour vivre enfin heureux à deux. C'est une belle image, qui rappel, sans le nommer, le titre du roman. Car tant qu'ils sont vivants, rien ne peut les arrêter, rien ne peut les séparer. Et c'est beau. 
Il y a des choses que je n'ai pas comprise dans ce roman. Et je ne m'en offusque pas. Ce n'est pas autrement dérangeant. Ce sont des instants de la vie, parfois logiques, parfois illogiques, qui se mettent en travers de leur chemin, et qui les accompagnent, pour le meilleur, ou pour le pire. Vient ensuite le personnage de Tsell, que j'ai apprécié dès le début, de part son importance dans cette histoire. Malheureusement j'ai trouvé dommage que quand elle entre en scène, tout s'accélère. On prenait le temps avec Hama et Bo, leurs efforts, et leurs réconforts, tout allait lentement, pour qu'on s'imprègne de tout. Puis soudainement, vers la fin du roman, arrive une certaine cassure, qui m'a étonnée. Et qui fait accélérer le tout. Pourquoi soudainement aller vite ? 

J'ai lu ce livre très lentement. Pas parce qu'il ne m’intéressait pas, simplement parce que je sentais que c'était comme ça qu'il fallait le lire. Il y a toute une atmosphère qu'on doit accepter au moment de cette lecture. Cette magie dissimulée, et pas totalement claire, que personne ne semble vraiment comprendre, mais qu'on accepte. Elle fait partie du monde. Ce monde qui se noircit de page en page, alors que Bo et Hama essaye de le fuir. Un univers de guerre, de feu et de sang, qui trouble chaque chose. A cause de désaccords, l'homme achève son voisin, car son idée n'est pas la même. 

C'est un point que j'ai ressentie durant ma lecture. Cette envie de faire comprendre à l'autre son point de vue, à tel point qu'on le force à y croire, on l'oblige à être d'accord. Et s'il ne l'est pas... faisons lui peur. Menaçons le. Mettons nos menaces à exécutions. Ce livre mélange plusieurs choses, l'amour mais également la haine. Chaque chapitre est en contradiction total avec le reste. Et c'est normal, c'est spécial. Il y a de quoi réfléchir un moment après ce roman. 

Je n'ai pas eu toutes les réponses que je voulait. Je m'étais attaché à Bo et Hama, et je les ai quitté trop abruptement. Ce qui fait baisser légèrement mon engouement vers ce livre.

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mercredi 22 juillet 2015

Retour à Cedar Cove, tome 1 : La maison d'hôtes

Auteur : Debbie Macomber
Editeur : J'ai Lu
Collection : Pour elle Promesses
Parution : 5 mars 2014
Pages : 349
EAN-13 : 9782290074770

Jo Marie reprend une charmante maison d'hôtes à Cedar Cove. Avec ses grandes fenêtres dominant la baie de Seattle et sa lumière éclatante, la Villa Rose est l'endroit rêvé pour commencer une nouvelle vie. Le refuge qui lui permettra de se reconstruire après la mort tragique de son mari. Mais Jo Marie n'est pas la seule à traverser des moments difficiles. Ses tous premiers clients semblent eux aussi hantés par le passé. Josh vient s'occuper d'un beau-père mourant qui le hait depuis un sombre malentendu. Et Abby revient dans sa ville natale, rongée de chagrin et de remords après la tragédie qui a brisé sa jeunesse. Dans cette maison qui fleure bon le pain chaud et l'amitié, ces âmes en peine trouveront-elles le pardon, l'amour et le bonheur ? 


Mon avis

Dernier livre lu dans le challenge Read-A-Thon, et quelle belle lecture. Je me réjouissais vraiment de vous faire cet article sur ce livre, car il me donne envie de sauter joie, de me laisser rouler dans l'herbe, de me caler dans un fauteuil dans un petit jardin en automne, avec un plaide sur les genoux et un gros pull qui tient chaud. Il me donne envie d'aimer, tout simplement.

Debbie Macomber est originale dans le sens où elle décide que son oeuvre serra positive, malgré le malheur de ses personnages. C'est audacieux dans un premier temps, car en général si une histoire est un peu trop lente, ou avec un manque de rebondissement, on a tendance à s'ennuyer. Ca aurait pu être le cas ici. Mais en fait non. J'ai tout de suite aimer le fait que ce livre soit tout bonnement gentil. J'étais dans cet optique là, du coup j'ai passé un merveilleux moment.

Jo-Marie (je ne pouvais pas m'empêcher de dire son prénom dans l'autre sens, parce que j'ai connu une Marie-Jo peut être... je racontemavie.com) est une jeune veuve qui peine à se remettre de la mort de son mari. J'ai été très triste avec elle, car je l'avais déjà dit, mais j'ai beaucoup de peine avec la disparition de l'être aimé. C'est quelque chose qui me fait peur de mon quotidien, du coup je ressens la perte des personnages puissance 1000 en général. Contre toute attente elle quitte tout, pour se rendre à Cedar Cove, petite ville, et y racheter une maison d'hôtes. L'histoire de Jo-Marie est finalement plus une toile de fond aux autres histoires. Elle est là, on découvre ses petits moments, la manière dont elle prend ses marques ici, tout en douceur. Son avancée est plus lente que celle des deux autres personnages, mais on sent que c'est pour faire durer le plaisir. Endeuillée et triste elle va remonter la pente petit à petit et faire la paix avec sa tristesse. C'est tout simplement beau à lire.
Sur l'histoire de Jo-Marie viennent se superposer deux autres personnages : Josh et Abby. Tout les deux portent un bagage assez lourd, un passé trouble, qu'ils ont essayé de fuir. En parallèle les deux protagonistes viennent à la Villa Rose de Jo-Marie pour des raisons bien particulières. Aucun des deux n'a envie d'être là, mais il y a des choses qu'on ne peut pas éviter. Si d'abord j'ai cru comprendre où allait en venir l'auteur, je me suis trompée. Et heureusement.

Josh est le personnages qui m'aura le moins plu. Son histoire est touchante, mais le personnage ne m'était pas assez proche pour que j'ai envie de le suivre. Son beau-père se meurt, et bien que les deux hommes ne s'apprécient pas, Josh est la dernière personne sur qui Richard peut compter. Josh est colérique, et assez borné dans son genre. Mais ce n'est pas un défaut, c'est un trait de sa personnalité. Et cela lui va plutôt bien. Abby est très affaiblie par son passé. C'est une personne pleine de remords qui doutent de sa place à Cedar Cove. J'ai trouvé son évolution très belle, et pleine d'espoir.

Et enfin Cedar Cove est tout simplement une ville adorable. Tout le monde est gentil avec Jo-Marie et son arrivée. J'ai eu peur à certains moments que des personnages lui mettent des bâtons dans les roues. Un concurrent, donc on essaye de lui donner de mauvais conseils, etc. Mais rien de tel à Cedar Cove, c'est juste un endroit où on est bien, où les gens sont gentils et accueillants. Je m'y suis sentie tellement bien, je n'avais plus envie de repartir. Il y a tout de même des personnages un peu plus bourrus et coriaces, et heureusement, on est pas chez les Bisounours après tout. Mais juste ce qu'il faut pour apporter un peu de nuances à ce roman.

Ce roman est une petite chose toute douce et agréable, on a envie d'y rester, de se pelotonner dans la Villa Rose et d'avancer dans sa vie, malgré les obstacles.  Rien n'est évident, mais les choses finissent par s'améliorer si on y met du sien. Et c'est une jolie morale. Un coup de coeur pour ce roman, pour sa simplicité et sa joie de vivre.


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mardi 21 juillet 2015

Lucky Harbor, tome 2 : Tendrement

Auteur : Jill Shalvis
Editeur : Milady
Collection : Central Park
Parution : 22 juin 2012
Pages : 384
EAN-13 :  9782811207694

Dix-sept ans après un été mémorable passé à Lucky Harbor, Tara est de retour dans cette petite station balnéaire, où sa mère lui a légué, ainsi qu’à ses sœurs, un hôtel qu’elles ont décidé de retaper. Alors qu’elle tente de résister à son attirance pour le beau Ford Walker, son amour de jeunesse, les conséquences de ce qu’ils ont partagé tant d’années auparavant ressurgissent. Pour mieux les réunir ?  


Mon avis

C'est un avis en demi teinte pour cette suite de Lucky Harbor. J'ai adoré retrouvé les personnages qui m'avaient fait chavirer dans le premier, ainsi que la petite ville... mais certaines choses n'étaient pas à mon gout.

Jill Shalvis arrive à faire un joli mélange entre moments drôles, émouvants, et caliente! Car oui si je n'aime pas trop la littérature érotique, j'aime tout de même bien avoir quelques détails croustillants. C'est un très chouette mélange que nous propose l'auteur avec ces passages différents, qui donne un bon rythme à son histoire. Malgré ça il y aura eu beaucoup de répétition dans l'histoire de Tara et Ford et parfois c'était un peu barbant.

Tara est la Dame de Fer des trois soeurs. Avec elle rien ne dépasse! Tout doit toujours être parfait, et personne n'a le droit à l'erreur avec elle. Si son côté maniaque m'a tout de suite séduite, car je me suis reconnue, le reste ne m'a pas touché. Sa froideur ne fond pratiquement jamais, difficile de se sentir proche d'elle. Et c'est principalement ce trait de caractère qui m'aura gêné. D'un autre côté ça prouve que l'auteur pousse les personnalités de ses personnages au maximum, et n'en dévie pas, ce qui les rend unique. Ford quant à lui est plus difficile à cerner. Il aime prendre des risques, mais pas les bons je dirais. Trop frileux, il laisse souvent la jeune femme repartir, alors qu'il ne se gêne pas pour la brusquer de temps en temps. 
Ce qui m'a dérangé dans cette suite, c'est les allés et retours des deux personnages principaux. Ils répètent souvent les mêmes scènes sans trouver de solution à ce qui détruit ces instants, avant la fin. Forcément on se retrouve à lire deux, trois voir quatre fois la même situation. Au bout d'un moment c'est répétitif, et aucun ne prend les devants pour dire clairement ce qu'il pense. Chacun croit que l'autre va finir par le deviner. On peut y aller un moment comme ça, avant d'avancer. 

Lucky Harbor même, était moins agréable. La petite ville, adorable et pleine de mignonneries du premier tome s'est transformée en véritable ville de commères. C'est dommage, car le bon côté de la ville est noyé sous les ragots et les histoires de coeurs de Tara, pour qui les habitants peuvent même voter sur Facebook. Le côté voyeurisme de Lucky Harbor ne m'a pas plu ici. Comme une impression de regarder une mauvaise téléréalité scénarisée. Je ne m'y sentais pas à l'aise, j'avais cette étrange sensation durant ma lecture, et du coup ça n'a pas collé entre Lucky Harbor et moi cette fois. 

L'auteur arrive tout de même a intégrer de nouveaux personnages qui pimentent un peu le quotidien. Et avoir d'autres personnes à qui s'attacher fait du bien. Pas un mauvais tome, mais vraiment moins bon que le premier. Je me réjouis toute fois de retrouver Chloé dans la suite, puisque tout le monde me dit qu'il dépasse largement celui ci.

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dimanche 19 juillet 2015

Dimanchez-moi (dimanche et moi)

Si depuis petite les chiffres et les jours ont des couleurs et un sexe, je garde une relation particulière avec le dimanche. Ce jour impair, qui ne rime avec rien, même pas avec grasse mat'. Promesse de farniente, qui finalement défile comme si je n'en faisais pas partie. 

Dans mon enfance les dimanche avaient le gout des repas de famille, des grillades et des pic-nic avec les amis d'amis. C'était aussi promener le chien tout en révisant mes multiplications, que ma mère prenait la peine de me dire en allemand pour que ce soit comme à l'école. Je pouvais regarder la télé avec pratiquement aucune restrictions. C'était des histoires sans queue ni tête où le poney or devait se marier au poney bleu, mais où rien n'allait comme il fallait. Shelly se faisait abandonnée par Barbie, qui en fait s'était fait coupé la tête par le monstre du corridor - le chien en l’occurrence. Le monde s'arrêtait. Mais il y avait toujours cette petite boule qui venait se loger dans mon ventre une fois 17h passé. Le pire horaire des mes semaines. L'angoisse de ne pas avoir fait un devoir pour le lendemain. Devoir régler le réveil pour retourner à l'école. 

Aujourd'hui les dimanche me font moins peur. Ils sont même la promesse d'une journée entièrement libre pour faire ce que je veux. Dormir, lire, jouer, regarder. Depuis que j'ai quitté le cocon familiale les dimanches sont des jours où je reste enfermée chez moi, qu'il fasse mauvais ou beau, je laisse un peu de chance à l’automne et l'hiver et leur accorde quelques promenades, des fois. C'est mon moment rien qu'à moi. On prend le temps de petit déjeuner à deux, copieusement. Je mange ce que je veux, je fais ce que je veux, et je ne le fais pour personne d'autre que pour moi. Le dimanche me permets de me mettre à jour dans mes séries, des films que je veux voir depuis des mois, des livres que je veux prendre le temps de refeuilleter, de relire en diagonale. J'ai mes petites traditions, que j'aime reproduire les dimanches. Des sortes de rituels que je fais, pour m'assurer une bonne semaine. J'ai apprit à aimer le dimanche. Mais à 17h, j'ai encore cet arrière gout de peur du lundi matin, et j'ai de nouveau 11 ans pour quelques heures. 

samedi 18 juillet 2015

Animale, tome 1 : La malédiction de Boucle d'Or

Auteur : Victor Dixen
Editeur : Gallimard
Collection : -
Parution : 22 août 2013
Pages : 448
EAN-13 : 9782070649785

1832. Blonde, dix-sept ans, est cloîtrée depuis toujours dans un couvent perdu au milieu des bois. Pourquoi les sours l'obligent-elles à couvrir ses cheveux d'or et à cacher sa beauté troublante derrière des lunettes sombres ? Qui sont ses parents, et que leur est-il arrivé ? Alors qu'elle s'enfuit pour remonter le fil du passé, Blonde se découvre un versant obscur, une part animale : il y a au cour de son histoire un terrible secret.Et si le conte le plus innocent dissimulait l'histoire d'amour la plus terrifiante ?


Mon avis

Après deux déceptions, j'avoue que tomber sur une pépite, ça fait du bien! Ce fut le cas avec Animale. Une réécriture du conte de Boucle d'or et les trois ours, beaucoup moins glamour qu'on imagine.

Victor Dixen possède une sacrée plume! L'histoire est addictive dès les 20 premières pages, et rien que pour ça je dis chapeau. Il aime faire planer le suspens, mais pas trop. Chaque chapitre est une révélation. Tandis que certains auteurs aiment garder leurs révélations pour les fins de tomes, ici l'auteur nous en donne pour notre argent, et n'hésite pas à dévoiler certains gros détails dès le début. On se demande donc clairement à quoi pourrait ressembler la fin, si nous avons déjà tant d'informations. Animale aurait pu être un one shot. La fin est parfaite. Mais de savoir qu'il y aura une suite me réjouis énormément. J'ai vraiment envie de retrouver Blonde.

Le personnage de Blonde est fascinant. On vit littéralement l'histoire avec elle. De découvertes en découvertes sur son passé et son avenir, elle va devoir faire des choix et ne plus prendre peur. Elle qui a vécu recluse dans un couvent, elle ne s'imagine pas que sa vie va radicalement changée. Le résumé est assez flou, et c'est vraiment agréable, c'est pour cela que je ne vais pas vous en dire plus sur Blonde. A part que c'est un personnage fort et fragile à la fois. Ces héroïnes que j'aime tant, avec plusieurs nuances, et un destin hors du commun. Les personnages secondaires sont tout aussi intéressants. L'auteur donne vraiment de l'importance à tout le monde au moment venu. C'est ça qui fait la force de ce roman. Chaque détails compte. 

Ce qui vaut le coup de coeur à ce livre c'est son intégralité. L'auteur commence une histoire, et nous en raconte plusieurs autres dans cette même histoire. Et qu'est-ce que j'aime les récits dans les récits. Des personnages qui racontent leur passé et leur vécu à un autre. Ca apporte beaucoup de matière, et ça permet de faire avancer intelligemment l'intrigue. On découvre nos héros, mais finalement ce qui s'est passé avant leur aventure est tout aussi important, voir plus. Blonde est ici dans ce premier tome pour découvrir et comprendre. La suite promet d'être tout aussi pleine de rebondissements. Et vivement!
L'intrigue est originale, et prend des risques. Rien n'est simple, encore moins pour nos héros. L'auteur n'hésite pas à leur faire vivre le pire. Le lecteur est donc souvent prit d’accélération de rythme cardiaque et de montée d'adrénaline.

J'ai dévoré ce roman, en un peu plus d'une journée. C'est un véritable page turner, mais attention de ne pas aller trop vite, car chaque détails compte. On doit rester attentif à tout, c'est un véritable jeu de pistes, et la partie ne fait que commencer...


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jeudi 16 juillet 2015

Les fidélités

Auteur : Diane Brasseur
Editeur : Points
Collection :Points
Parution : 22 janvier 2015
Pages : 160
EAN-13 : 9782757843697

Que ne dit-on pas contre les hommes infidèles... Salauds, lâches, hypocrites, égoïstes... L'ont-ils cherché ? Assurément. L'ont-ils tous mérités ? Ca reste à voir. Notre narrateur à 54 ans, un emploi, une famille. Ses semaines, il les passe à Paris en compagnie d'Alix, sa maîtresse, de 20 ans sa cadette. Ses week-ends, à Marseille, entouré de sa femme et de sa fille. La situation serait confortable, s'il n'était pas rongé par la culpabilité. A la veille de Noël, il décide qu'il doit faire un choix : sa femme ou sa maîtresse. Mais comment choisir quand on se sent tenu par des fidélités multiples ? 


Mon avis

Premier livre du Read-A-Thon, les 160 petites pages du roman de Diane Brasseur furent vite englouti. Même si c'est court, et assez rapide le sujet ne m'a, par contre, pas du tout séduite.

L'auteur va se concentrer sur la double relation d'un homme marié. Les week end avec sa femme, et les semaines avec sa maitresse. L'une à Marseille à la maison. L'autre à Paris proche de son lieu de travail. La première a son âge. La seconde 23 ans de moins. Le style est assez saccadé, les pensées s'envolent vers le meilleur comme vers le pire, et notre narrateur envisage toujours toutes les réactions possibles, avant même quelles se produisent. La plume de l'auteur n'est pas désagréable, c'est certainement le meilleur point de ce roman. Mais le thème abordé ne m'a pas du tout convenu.

Mettons que je passe l'éponge sur l'infidélité, après tout ce n'est qu'une thématique parmi tant d'autre. C'est la manière dont on entre dans la vie de nos personnages. C'est un roman court, et finalement on avance très lentement dans leurs histoires. On découvre le narrateur à un certains stade de sa tromperie. La première chose que je me suis dite en le commençant c'est "je vais avoir une révélation sur ses relations à la fin". Ca me semblait logique que l'auteur nous mène d'un point instable, vers une conclusion. Là fut ma première surprise. Arrivé à la fin il ne se passe rien. Allez ce n'est pas du spoil, juste de l'agacement. On nous plonge à un point C pour nous faire ressortir à un point H. Finalement rien n'a avancé, et les personnages en sont toujours au même point. C'est pire que Confessions intimes. Quand on croit à une prise de conscience, elle se dissout.

Mettons maintenant que je ne passe pas l'éponge sur l’infidélité. C'est un sujet qui me hérisse le poil. Si on se retrouve malheureux en amour, quand notre compagnon ne nous convient plus, il n'y pas 36 solutions : on le quitte! Ca évite de faire souffrir tout le monde, et de mentir. Car en plus l'infidélité va de paire avec le mensonge. Et quoi de pire que de voir la vérité dans les yeux de la personne que l'on trompe. C'est un manque de respect.

Les personnages ne m'auront à aucun moment charmé. Je suis restée très insensible à leurs histoires. Je n'avais pas envie de les connaître. Ou alors si, les femmes peut être. Mais le narrateur n'a aucun attrait.

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mardi 14 juillet 2015

Le Cycle du Trillium, tome 1 : Les Trois Amazones

Auteurs : M. Zimmer Bradley, A. Norton et J. May
Editeur : Le livre de poche
Collection : Le livre de poche
Parution : 25 mars 2009
Pages : 637
EAN-13 : 9782253089841

Au royaume du Ruwenda, trois filles naquirent en une seule nuit aux souverains. Durant de nombreuses années, la paix régna sur le pays, puis les princesses eurent dix-sept ans... Et brusquement, tout bascule dans l'horreur. Le Maître des Ténèbres envoie ses guerriers conquérir le royaume : grâce aux pouvoirs occultes du sorcier Orogastus et à la cruauté des assaillants, la résistance est balayée en quelques heures, Le roi et la reine périssent ; les trois princesses, la spirituelle Haramis, l'intrépide Kadiya et la douce Anigel deviennent des fugitives. Leur seul espoir réside en la Dame Blanche, magicienne protectrice du royaume, et en de mystérieux talismans... Aventures, magie et danger... Le Cycle du Trillium, étonnante réussite de l'écriture !à six mains, se fit d'une traite !  


Mon avis

La relation entre moi et ce livre commençait plutôt bien. Trouvé pour une bouchée pain avec les trois tomes suivants à Emmaüs, le nom de Marion Zimmer Bradley ne m'a pas laissé le temps d'hésiter. Les trois auteurs nous plongent dans un univers imaginaire, possédant ses codes, ses races et sa magie. Jusqu'ici tout va bien. Est-ce le fait que le roman soit écrit à six mains, ou autre chose, mais je n'ai pas trouvé le style exceptionnel. C'était même difficile d'en trouver réellement un. Si au départ j'étais motivée et assidument plongée dans ma lecture, vers la moitié de l'histoire j'ai commencé à la lire en diagonale.

Les auteurs commencent déjà par une préface longue, pour nous expliquer leur univers. Rien que là j'ai sentie que ma lecture serait difficile. Bien que la démarche soit intéressante, donner des pistes aux lecteurs pour qu'ils sachent dans quoi ils mettent les pieds. J'ai trouvé le tout très ennuyant. Sans avoir aucun personnage auquel m'attacher je me retrouve à devoir comprendre un univers entier, en 10 pages. Avec des espèces de créatures totalement inconnues. J'aurais largement préféré rentrer aveuglément ans ce monde, et que les auteurs me donnent petit à petits des éléments pour comprendre dans quoi je suis. 

Les trois héroïnes sont tellement différentes qu'on peut trouver celle qui nous ressemble le plus. En théorie c'est ça en tout cas. Personnellement j'ai eu beaucoup de peine à m'attacher à une des trois. Chacune possède son caractère, mais aucune des trois ne me convenait. Haramis, Kadiya et Anigel sont les héritières du Ruwenda, seulement le royaume d'à côté en a décidé autrement. Les trois princesses sont donc en fuites, et doivent à tout prix récupérer trois artefacts magiques pour en faire un plus puissant. Le résumé de départ nous propulse dans le schéma habituelle des quêtes, et des personnages élus mais en fuites. 
On nous les vend toutes différentes, et pourtant elles sont une grosse caricature de ce qu'on connait déjà par coeur. Haramis la sage. Kadiya la rebelle. Anigel la fragile. Comme si ces personnalités ne pouvaient pas cohabiter dans un seul et même corps, on doit nous les séparer en trois. Du coup elles ne possèdent aucun relief. Les aventures qu'elles vont vivre sont censées les faire grandir. Encore une fois ça part d'une bonne attention, pour finir en véritable désastre.

Alors déjà qu’aucune des protagonistes ne m'interpellent, je me suis retrouvée embourbée dans cet univers complexe, auquel je n'ai pas comprit grand chose. Entre créatures naines, et autres races d'humains, portant toutes des noms différents, je me suis mélangée les pinceaux plus d'une fois. Difficile de cerner réellement dans quoi on avance. Tout est là pour faire de ce livre un bon roman de fantasy, mais tout est réduit à néant quand les auteurs décident de compliquer le tout. Pour pas grande chose en plus. J'ai trouvé qu'on aurait tellement pu simplifier l'histoire, la rendre plus agréable avec des termes beaucoup moins recherchés et inventés. Finalement le lecteur passe plus de temps à décortiquer l'univers dans lequel il a débarqué, qu'à vraiment s'intéresser à l'histoire de base. 
La magie présente est certes belle, et l'histoire intéressante, on se perd à comprendre ou on est. Si bien que la lecture devient un fardeau. J'ai du coup lu le tout en diagonale, juste pour savoir la fin de ce premier tome. 

Une belle déception que je suis contente d'avoir payé peu cher. La suite va retourner à Emmaüs, car je n'ai aucunement envie de me replonger dans cet univers compliqué et déroutant.

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lundi 13 juillet 2015

Read-A-Thon Eté 2015

Parlons challenge aujourd'hui. Depuis quelques temps maintenant je m'y suis mise, et j'adore ça en fait. Je ne pensais pas, car lire sous pression d'un challenge très peu pour moi. Et finalement... on fait plutôt bon ménage. Comme quoi! Donc bon, du coup je suis contente maintenant je peux participer aux challenges des copains et des copines sur la blogo, et c'est plutôt cool.


On connait le Read-A-Thon pour les anglophones, well, well... Et bien maintenant on peut compter sur le French Read-A-Thon pour notre VF. Merci à RondoudouisHappy et Fangirlreader pour la reprise. Du coup, voici le principe :

C'est quoi le but ?

Le challenge est de lire entre 4 et 7 livres en une semaine. On réussit du moment qu'on passe le cape des 4 livres. Comme c'est un challenge d'été, il y a quelques thèmes à respecter bien sur. Chaque thème correspond à une lecture, pas plus ;) Pour laisser suffisamment de quoi choisir, les organisateurs ont mit à disposition 8 sujets, de quoi en piocher au moins 4 et maximum 7. 

Les thèmes

  • Un livre avec une couverture qui te fait penser à l'été
  • Un livre contemporain
  • Un livre de plus de 300 pages
  • Un livre avec dans le titre le nom d'un personnage 
  • Un livre en VO
  • Un livre que quelqu'un d'autre a choisit dans ta PAL
  • Un livre qui sera ou est, adapté en film/série 
  • Un livre qui n'est pas ton genre de prédilection
Quand ?

La semaine du 13 au 19 juillet 2015. De minuit à minuit, donc pour ceux qui peuvent, vous pouvez masteriser dans la nuit de dimanche à lundi, et poursuivre toute la semaine tant qu'on y est. C'est là que ça se complique pour moi, comme je travaille, le 1 livre par jour ça va être un peu chaud je pense (déjà qu'avec la canicule hein, voilà). Mais bon, qui ne tente rien n'a rien, comme on dit, et le principal c'est de participer... comme on dit toujours. 

On s'inscrit où et comment ?

Pour les gens ayant un blog ou une chaine, un article/une vidéo présentant le challenge vous inscrit automatiquement. Et pour la fin, un article/une vidéo bilan, résumant votre parcours de lecture durant cette semaine intense. Pour les personnes n'ayant ni l'un ni l'autre, il suffit simplement de publier sa PAL choisit sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook et Instagram) avec le hashtag #FRRAT. Le hashtag est les réseaux seront un moyen de tous partager nos avancés durant la semaine. 

Ma PAL à moi

Pour ma part je me défis de lire 5 livres (donc 5 thèmes, en vert plus haut), au total durant ce challenge et cette semaine. J'aimerais tout de même me laisser une chance de gagner, peut être. Je n'avais déjà pas participer à l'édition de février par manque de temps, mais là c'est l'été... Voici donc ma PAL pour ce challenge d'une semaine expresse de lecture :
  • Les fidélités de Diane Brasseur
  • Lucky Harbor T2 de Jill Shalvis
  • La maison d'hôtes de Debbie Macomber
  • Forbbiden de Tabitha Suzuma
  • Animale de Victor Dixen

BON CHALLENGE A TOUS!

 

samedi 11 juillet 2015

Le retour d'Antoinette

Auteur : Olivia Vieweg
Editeur : EP Média
Collection : -
Parution : 8 juillet 2015
Pages : 80
EAN-13 :  9782889320332

Un roman graphique sarcastique et surprenant sur le harcèlement à l'école. La révélation de la jeune artiste allemande Olivia Vieweg et de son style naturel et dépouillé.

Antoinette doit y retourner une fois encore.
Retourner dans son village natal.
Retourner dans l'ombre des forêts et des maisons à colombages.
Retourner sur les lieux de ses tourments et humiliations.
Une dernière fois...
Retourner en enfer.


Mon avis

Peut être que j'attendais une lecture comme celle-ci pour en parler. Le harcèlement scolaire me touche énormément. Pas parce que j'en ai spécialement souffert. Pas à proprement parlé. Pas comme dans les reportages en tout cas. Le retour d'Antoinette est pour moi particulier, car il parle d'une adulte, victime de harcèlement scolaire durant son enfance/adolescence, qui par la suite s'en est sortie, a plus que réussit dans la vie mais qui pour exorciser son passé va revenir sur les lieux des "crimes", en enfer.

Olivia Vieweg possède un bon coup de crayon. C'est assez simple, et plus les moments durs de l'enfance  de son personnage ressurgissent, plus les images deviennent brouillonnes. On avance dans des tons jaunes, gris, blancs. Pas de réelle couleur, car finalement on s'en fout, des couleurs. Antoinette revient dans son village natal pour se confronter à son passé qu'elle a fuit. Elle revient sur ces moments douloureux de honte et de mauvaise conscience. Elle revoit d'anciennes connaissances, et le jumelage du présent et du passé est très intéressant. Une personne qui aujourd'hui est toute mielleuse avec elle, se superpose à un enfant qui lui en a fait bavé. Comme si une fois adulte on oubliait tout ça, tous, même la victime, et que finalement "nous n'étions que des enfants".

Et c'est ça qui est important pour moi. Cette fameuse phrase, que les grands et les anciens petits ressortent à tout bout de champs "que des enfants". Comme si, le fait d'être enfant rend les choses moins grave. Comme si cela pardonnait tout. La méchanceté est partout, et aussi dans les écoles. Alors si apparemment fut une époque où avoir un bouc émissaire était "normal" il faudrait peut être signalé que cette époque est révolue. Même il y a 100 ans, ce n'est pas normal de frapper, humilier quelqu'un pour son bon plaisir, ou parce qu'il n'est pas comme nous, n'aime pas les mêmes choses que nous. L'être humain est un animal très étrange. Prêt à écraser les siens pour s'élever au dessus d'eux. Et si on ne veut pas devenir le nouveau boulet de l'école, il ne faut surtout pas être amis avec l'actuel, au risque de se faire frapper à son tour.

La fin de ce roman graphique est rapide, mais révélatrice. On n'oublie jamais. Même si on défie ses démons, même si on pense avoir résolu le problème, et affronté ses peurs. Il y aura toujours un enfant terrorisé qui se cache au fond des victimes. Et les dernières planches de cette bande dessinée le prouve avec beaucoup de délicatesse et une image très juste.

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mardi 7 juillet 2015

Les Filles au chocolat, tome 6 : Coeur Cookie

Auteur : Cathy Cassidy
Editeur : Nathan
Collection : - 
Parution : 2 juillet 2015
Pages : 236
EAN-13 :  9782092558454

Jake vient juste de découvrir que son père a longtemps mené une double vie et qu’il a quatre demi-sœurs cachées : Honey, Summer, Skye et Coco. Déjà bouleversé par cette nouvelle, il voit en plus son quotidien à Londres avec sa mère tourner au cauchemar. Et il n’a nulle part où se réfugier. À part peut-être chez ses demi-sœurs dans le Somerset ? Mais il ne connaît rien de cette nouvelle famille… Est-ce qu’il y sera le bienvenu ? D’autant qu’il arrive en plein milieu du tournage d’une émission de télé-réalité…


Mon avis

Le voici le 6ème volume de la série "Les filles au chocolat" enfin... pour le coup du garçon au chocolat. Cathy Cassidy redonne la parole à un garçon dans cet opus (Shay dans "Coeur salé" et Tommy dans "Coeur sucré" avaient déjà pu raconter leurs histoires). Pour les personne n'ayant pas lu les précédents, ou en tout cas "Coeur vanille" ce sixième volume peut spoiler.

L'auteur nous présente un dernier membre de la grande famille Tanberry : Jake Cooke, dit Cookie. Ce jeune garçon est le fils de Greg le père de Honey, Skye, Summer et Coco, qui est partit vivre en Australie pour recommencer une nouvelle vie. Toute fois il avait oublié de mentionné un demi-frère qui vie à Londres. Honey le découvre dans l'avant dernier tome, et décide de contacter de frère caché.
Quand nous découvrons Cookie ce n'est pas la grande joie. Un effondrement de plafond dans le restaurant où travaille sa mère en tant que serveuse et un trou dans le sol de la salle de bain, met toute la petite famille dans de gros ennuis. Se sentant responsable, Cookie décide de croire cette curieuse Honey sur leur lien du sang. Le voilà partie pour le Somerset et la grande famille des filles au chocolat.

C'est bien connu maintenant dans la série, chaque protagoniste rencontre un problème, souvent lié à son caractère (les mensonges de Cherry, la perfection de Summer, ou encore les colères de Honey). Cookie est un garçon gentil, mais qui prend souvent les choses de travers, et qui déteste les changements. Cette histoire de plafond va tout bouleversé, et il ne le veut absolument pas. On va le découvrir très proche de Cherry et Honey, car chacune saura l'écouter et le comprendre grâce à son passé et son expérience.

L'histoire de Cookie est touchante, car finalement ce qu'il recherche le plus c'est l'image d'un père. Quand il découvre l'identité de Greg il est plein d'espoir et ne souhaite que renouer avec lui. J'ai été très contente de revoir Cherry également, elle est très présente dans cette histoire, car finalement elle a vécu la même situation que Cookie, elle aura su le rassurer plus d'une fois. Comme Honey qui avec son passé est également une grande soeur pleine de bons conseils aujourd'hui.

La moral de l'histoire est assez belle, bien que le personnage de Cookie ne m'aura pas touché autant que j'aurai aimé. J'ai été par contre conquise par l'histoire en général. Tanglewood m'avait manqué dans Coeur Vanille, et j'ai été contente de revoir cette grande maison que je compare facilement au Terrier des Weasley. Un peu biscornue mais pleine de vie et d'amour!
L'histoire nous rassure sur les changements dans nos vies parfois très calme, et routinière. Il faut savoir accepter les nouveautés et ne pas avoir peur de ce que l'on ne connait pas. Ca peut être pour le mieux des fois. Il suffit d'y croire.

Ce sixième tome est remplie de belles choses et de moments tendres. J'ai beaucoup aimé cette ambiance très sereine et familiale. 

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lundi 6 juillet 2015

Bilan lecture du mois de juin 2015

Triste mois pour mes lectures... Panne livresque, chaleur, bref j'ai atteint le faible score de trois livres. Je pense ne jamais avoir fait aussi bas. Mais bon, c'est comme ça. Moi qui n'avait jamais connu de panne de lecture, j'avoue ne pas trop avoir aimé celle ci. Mais ce sont des choses qui arrivent, à d'autres plus souvent, donc je touche du bois comme on dit pour que ça ne me reprenne pas avant un moment.

Parmi ces trois lectures, heureusement elles furent toutes excellentes! Celle qui m'avait mit dans cette panne a été abandonnée pour éviter de la faire durer. J'ai donc passé de très bons moments avec chacune de mes lectures. Juillet commence très, très bien vu que nous sommes le 5 et que j'ai terminé deux livres déjà. De plus ce mois je participe au Read-A-Thon spécial été de RondoudouisHappy et Fangirlreader! (une vidéo et un petit article, je pense, arrivent bientôt pour présenter mes thèmes choisis et ma PAL). Je suis bien motivée par ce challenge, même si je travaille cette semaine là, et que bon, un livre par jour quand tu bosse... faut pas pousser non plus. Surtout que je ne vais pas en choisir que des petits minuscules. Breeeef! Passons. 

MES LECTURES


Livres chroniqués :

dimanche 5 juillet 2015

Book Haul du mois de juin 2015

Premier mois de ce challenge 0 achats. Et je m'en sors à merveille! Aucune tentation, et si tentation il y a eu, elle a finie dans la Wishlist plutôt que dans la PAL. Moi qui pensais que ça allait être difficile de résister et que j'allais craquer, eh neh non! Easy même. Donc première satisfaction du mois. Je remercie par contre les éditions qui m'ont fait confiance ce mois ci, et qui m'ont envoyé leurs romans. De plus deux cadeaux se sont glissé dans mes colis, et j'en suis bien sur enchantée!

MES ACQUISITIONS



VIDEO



samedi 4 juillet 2015

Le sourire des femmes

Auteur : Nicolas Barreau
Editeur : Héloïse d'Ormesson
Collection : -
Parution : 6 février 2014
Pages : 286
EAN-13 : 9782350872469

Le hasard n'existe pas ! Aurélie, jeune propriétaire d'un restaurant parisien, en est convaincue depuis qu'un roman lui a redonné goût à la vie. A sa grande surprise, l'héroïne du livre lui ressemble comme deux gouttes d'eau. Intriguée, elle tente d'entrer en contact avec l'auteur, un énigmatique collectionneur de voitures anciennes qui vit reclus dans son cottage. Qu'à cela ne tienne, elle est déterminée à faire sa connaissance, mais l'éditeur du romancier ne va pas lui faciliter la tâche. S'ensuit une série de rendez-vous manqués et de quiproquos délicieux. Comédie romantique qui peint avec saveur un Paris chromo et gourmet, Le Sourire des femmes revisite le nouveau désordre amoureux non sans un soupçon de magie et un zeste d'enchantement.  


Mon avis

Un titre qui met du baume au coeur avant même d'être commencé Le sourire des femmes est le livre que j'ai tiré de ma Book Jar relique de la PAL. Parfaite petite lecture d'été. 

A la fin de la lecture on se demande ce qui est vrai ou non, ce qui a peut être été tiré de faits réels, et du vécu de l'auteur. La quatrième de couverture nous assure que Nicolas Barreau est un pseudonyme, mais de qui ? En fait, je n'ai pas vraiment envie de le savoir. Qu'importe qui a écrit cette histoire, elle est mignonne, et c'est tout ce que je lui demande finalement. L'auteur ne va pas plus loin que la romance et la déception amoureuse. C'est un sujet plutôt simpliste et reprit par beaucoup. Certes, on le sait rien qu'en regardant la couverture je pense. Alors j'ai prit ce livre pour ce qu'il était, une petite lecture estivale, détente et sans prise de tête. Et j'ai passé un joli petit moment en compagnie d'Aurélie, André et Robert. 

Aurélie est une jeune femme qui vient de se faire quitter. Claude s'en va, et sa vie n'a plus vraiment de sens. Elle ère dans les rues de Paris, et va s'arrêter dans une librairie. Elle qui n'est pas une grande lectrice, va prendre ce livre au titre qui lui évoque quelque chose "Le sourire des femmes". Elle le dévore en une soirée, et quelque chose d'assez étrange se passe durant sa lecture; le personnage de Sophie, c'est elle. Si nous, nous sommes tous reconnus une fois ou l'autre en un personnage de fiction, Aurélie sait pertinemment que Sophie c'est elle. Le temps des cerises, sont restaurant rue Des Princesses, sa robe verte, ses cheveux ondulés. Trop de ressemblance. Elle doit retrouver et parler à Robert Miller, l'auteur. Et c'est là que les choses se compliquent. Aurélie est une femme tenace, qui ne lâchera pas le morceau Robert Miller avant de lui avoir écrit et parlé. Ce qui m'a légèrement agacé dans cette histoire, c'est que finalement on ne découvre le personnage d'Aurélie, qu'à travers sa paranoïa pour l'auteur. On a très peu d'information sur elle, ses gouts, ses passe temps, ce qui fait une personne finalement. J'ai trouvé ça dommage. 

On en apprend beaucoup plus sur André, l'éditeur de Robert Miller. Certes il est le personnage centrale masculin, mais Aurélie est celle qui lance toute l'histoire, pour moi c'est elle la véritable héroïne, et elle n'est qu'une excuse... ou peut être "qu'une femme". Et j'ai trouvé cela presque un peu sexiste. André mérite plus d'intérêt car il est l'homme de l'histoire, celui qui va faire les choses les plus abracadabrantes pour attirer l'attention de la jeune femme. Du coup j'ai forcément un peu bloqué sur son personnage car je le trouvais trop mit en avant. Il ment beaucoup également, alors que la vérité dès le départ aurait éviter bien des complications. Ok, s'il n'avait pas menti, il n'y aurait pas eu d'histoire. Je sais... Mais bon, quand même! Il agit bêtement durant tout le roman, et c'est finalement sur son sort qu'on s’apitoie. Je dis non!

J'ai passé une très chouette soirée avec cette histoire. L'idée est originale, et plutôt marrante. On m'a dit qu'il y avait un téléfilm basé sur ce roman, et je pense en effet que c'est le genre d'histoire qu'on imagine facilement en téléfilm du mercredi après-midi. Pleins de bons sentiments, un peu niaiseux sur les bords, mais qui remonte le moral, qui nous fait rire et nous montre que la vie peut être belle. 
Je vous passe mon avis sur l'intrigue qui est totalement nulle bien sur. Dès qu'on ouvre le roman on connait la fin. C'est un peu "normal" pour le genre j'ai envie de dire, mais c'est la manière dont c'est amené qui est toujours fun à lire. Les personnages en font souvent trop, et forcément ça casse à un moment ou à un autre, pour finir de la meilleure des façons. 

Gustativement parlant je remercie l'auteur d'avoir ajouté les recettes à la fin de son livre. Ca donne envie de se mettre au fourneau, bon pas par cette chaleur on est d'accord, je rêverais plus d'une belle salade tomates mozzarella que du poulet au curry pour le coup. Mais il y a de magnifiques plats, des scènes dignes des plus belles comédies romantiques, des personnages secondaires farfelus qui mettent l'ambiance. 

Un roman parfait pour l'été, une intrigue simple mais qui pour arriver à son aboutissement passe par pas mal d'originalité. Malheureusement des personnages caricaturés à l'extrême ce qui gâche un peu l'histoire.

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jeudi 2 juillet 2015

Chroniques du monde émergé, tome 3 : Le talisman du pouvoir

Auteur : Licia Troisi
Editeur : Pocket Jeunesse
Collection : -
Parution : 22 août 2012
Pages : 640
EAN-13 : 9782266214957

Grâce à son armée de fantômes, le Tyran est près de remporter la guerre contre les Terres libres. Seule Nihal peut encore l'arrêter. Si elle parvient à réunir les huit pierres d'un mystérieux talisman, dispersées dans les Terres du Monde Emergé, Nihal pourra invoquer les Esprits de la nature et contrer la magie du Tyran. Escortée par Sennar, la demi-elfe se lance dans cette mission au terme de laquelle elle découvrira enfin le sens caché de son destin.  


Mon avis

Enfin je termine cette trilogie. Je l'aurais fait trainer sur quelques années... j'avoue. Depuis le mois de juin avec mon amie Virginie on pioche une lecture dans la PAL de l'autre, pour le mois. Elle a fini cette série depuis un bout de temps déjà et le troisième prenait la poussière, elle a donc bien fait de le sortir pour moi.

Même si à la base c'est le livre que j'ai dû abandonner un moment pour cause de panne de lecture, une fois reprit je ne l'ai plus lâcher. Oui les débuts étaient un peu lents, voir même peu palpitant. Sennar et Nihal sont en mission secrète pour tenter de faire tomber le Tyran, et au départ ça a du mal à prendre. J'ai bien cru que je ne dépasserai pas les 150 premières pages, alors que c'est une trilogie qui m'a passionné dans les deux premiers tomes. Une fois ces moments plus lents dépassé, j'ai enfin vraiment apprécié cette dernière histoire.

Nihal serra passé par beaucoup d'émotions, d'envies et de motivation. A travers sa mission elle va devoir s'affronter elle même bien des fois. J'ai trouvé ces passages très émouvants, et déconcertant finalement. Elle n'a pas eu une vie normale, dès son enfance son père adoptif se fait tuer, son envie de devenir Chevalier Dragon est toujours remit en question par d'autres, et son statut de demie elfe ne l'aide pas toujours. Cette quête est la plus importante de tout, Nihal le sait, mais nage souvent entre deux rives : l'envie d'aider sa terre, et l'envie de partir et vivre pour elle. La mission qu'on lui confie est pour le bien du Monde Emergé, pas pour son bien à elle, et ça elle le découvre petit à petit. J'ai vraiment aimé ces prises de consciences de notre héroïne. Finalement nous l'avons suivit pour son envie de vengeance, et sa détermination à devenir quelqu'un en qui personne ne croyait. Alors qu'elle est sur le point d'y arriver elle commence pourtant à douter. Et c'est cette Nihal prise de doute qui m'a charmé dans cette fin. Elle se rend compte de choses bien plus importante finalement, et c'est beau.
Sennar quant à lui est égal à lui-même. Toujours prêt à servir et suivre son amie, il ne la laissera jamais tomber. C'est vraiment un très beau duo. On lui découvre également une nouvelle facette, une sensation qu'il ne connait pas dans les précédent volumes. C'est assez étrange et déroutant pour un personnage que nous avons toujours connu d'une certaine manière. Ses principes et sentiments évoluent, et lui qui est toujours protéger par Nihal arrive à prendre sur lui plus d'une fois. J'ai eu beaucoup d'admiration pour lui, surtout à la fin.

Ce qui est très appréciable dans ce dernier tome c'est les différentes terres que nos deux compagnons vont parcourir. Des endroits que nous n'avions vu que sur la carte, et là ils les traversent enfin. C'est le moment de les découvrir. Malheureusement sous leur pire jour à cause du joug du Tyran. On voit également la cité de Nihal, celle qui accueillait les Demie Elfe durant leur vécu. C'est sordide et beau à a fois. Une ville fantôme...

L'histoire se termine. Et j'ai passé de merveilleux moments en compagnie de personnages que j'ai adopté pour ainsi dire. La grande révélation finale est assez étrange pour le coup, et m'aura surprise. Les explications sur les motivations du Tyran sont d'ailleurs assez proche de ce qu'on peut entendre dans notre monde actuel. Ca fait peur bien sur. Mais et si c'était vrai ? Je pense qu'on remets chaque jour notre monde en cause, on se pose une multitudes de questions sur notre avenir, et sur la suite des événements. Et si des fois il n'y avait plus de solution possible ? Si la seule chose qui restait à faire, était la pire ? Le Tyran nous fait, nous poser ces questions.

Un point presque finale. Dans ma PAL je possède déjà le premier tome de la seconde trilogie "Guerres du monde émergé" et j'ai hâte de retrouver cette endroit que j'ai apprit à connaître.

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