mercredi 26 novembre 2014

La Passe-Miroir, tome 1 : les fiancés de l'hiver

Auteur : Christelle Dabos
Editions : Gallimard Jeunesse
Collection : Hors série littérature
Parution : 6 juin 2013
Pages : 517
EAN-13 : 9782070653768

Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser le miroirs. Elle vit paisiblement sur l'arche d'Anina quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d'un complot mortel.

Une héroïne inoubliable, un univers riche et foisonnant, une intrigue implacable. Découvrez le premier livre d'une grande saga fantastique et le talent d'un nouvel auteur à l'imaginaire saisissant.


Mon avis


Cette magnifique couverture bleue, ce titre intrigant, La Passe-Miroir était pour moi un livre à lire, dès sa sortie. Mais comme vous commencez à connaitre le personnage, je ne lis que rarement des livres le jour J. Ils trainent, et prennent la poussière bien trop souvent, et celui-ci encore plus, car je voulais particulièrement le garder pour le challenge Cold Winter qui arriverait en fin d’année. Et mon enthousiasme était tel, que c’est le premier livre du challenge que j’ai lu. De plus Lili m’avait proposé d’en faire une lecture commune, et c’est bien sur avec joie que j’ai accepté.

On salue d’abord la plume de l’auteur. Christelle Dabos n’est peut être pas auteur de métier, mais elle pourrait aisément le devenir. Une plume comme la sienne je la suis à tout le coup. Si vous êtes du genre à trouver que tout ce qui se fait ces derniers temps, se ressemblent, voir même se confond, le style de Christelle vous épatera, sans aucun doute. Une plume certes, mais également un univers développé et riche. Quand tous les livres commencent à prendre les mêmes schémas, ça devient fatiguant, et on n’a même pas forcément envie de se replonger encore dans un livre du genre. La Passe-Miroir est innovant, avec une idée intéressante et inédite selon moi.

Ophélie est une Liseuse d’Anima, son pouvoir est de pouvoir lire les objets, connaître leur passé, et les gens avec qui ils sont entrés en contact. En bonus, elle traverse les miroirs, rien que ça, avouons que ça peut avoir son utilité. Fiancée à Thorne, jeune homme du Pôle, elle doit quitter le confort de son musée, pour entrer dans ce monde froid emplit de requin, ou personne n’est là pour l’aider, ni pour l’aimer.
Que vous dire de ce personnage ? Elle est tout simplement parfaite dans son imperfection. C’est l’anti-héroïne qu’on adore. Pas très jolie, elle possède son don et sa tête, et c’est souvent grâce à ça qu’elle arrive à s’en sortir. Envoyée dans un monde qu’elle ne connait pas, qui ne fonctionne pas comme Anima, on découvre le Pôle à travers son histoire. Entre mensonge et tentative d’assassinat, cette ville n’est pas sur et perd vite son charme. J’ai souvent eu beaucoup de peine, mais également d’admiration pour elle. Baladée de mains en mains, devant se taire et obéir sans comprendre ce qu’on lui veut ici, elle garde la tête sur les épaules, malgré les situations très pénibles qu’elle vit. Son aventure, ainsi que son don me l’ont tout de suite rendue agréable, j’ai adoré Ophélie, et ses réflexions sur la fin de ce premier tome me donnent encore plus envie de la suivre dans la suite.
Thorne est froid comme son pays. Bien que j’avais beaucoup de mal avec lui au départ, j’ai petit à petit fondu pour ce personnage, et je l’ai finalement aimé d’amour plus l’histoire avançait ! Bâtard d’une grande famille du Pôle, fiancé à Ophélie pour de sombres raisons, il est bien trop prit par son rôle d’Intendant pour se soucier de la jeune femme. Mais petit à petit ses préjugés la concernant évoluent, et il la perçoit comme quelqu’un qu’il doit protéger avant tout.
Il confie Ophélie à sa tante Bérénilde. Alors elle ! Elle représente tout ce que je déteste. Snob et condescendante, se souciant plus de son propre confort que celui de sa protégée, voulant la conditionner rapidement au Pôle, elle s’énerve vite et possède une façon bien à elle de se faire entendre par la jeune femme.

On rencontre ensuite une palette impressionnante de personnage. Que ce soit les familles très soudées et égales d’Anima, les gens de la haute du Pôle et leurs valets et femmes de chambres, Christelle Dabos nourrit avec justesse ses aventures de personnages attachants ou qu’on déteste. L’intrigue est bien plus compliquée que ce que l’on croit, et n’est ici que justement présentée, la suite se fait attendre une fois arrivée à la fin. On se réjouit de retrouver Ophélie et Thorne dans cette course, ou pouvoirs et trahisons se côtoient de près. 

 
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vendredi 21 novembre 2014

Broadway, une rue en Amérique, tome 1

Auteur : Djief
Editions : Quadrants
Collection : Boussole
Parution : 18 juin 2014
Pages : 48
EAN-13 : 9782302038394

En 1929, à New York, Lenny et George Chapman prennent la direction du Chapman's Paradise, un club de Broadway fondé par leur frère aîné, qui vient de se suicider. Novices dans le monde du spectacle, ils tentent de réunir une nouvelle troupe et engagent Fanny King.


Mon avis


Je suis tombée nez à nez avec cette BD lors de sa sortie. Cette jeune femme à la coupe courte, ce furet, cette ambiance, sans même lire le titre, je me retrouvais déjà transporté sur Broadway, lors des années folles et rythmées de New York.

Dès les premières images, l’illustrateur nous emmène dans son univers. On retrouve des couleurs chaudes et douces, dans un hiver new yorkais qui pourtant semble glaciale. Les lumières de la rue réchauffent cette atmosphère. J’ai beaucoup aimé voir les aléas des music hall, des grands artistes, et des petites danseuses du fond de la scène. Nous allons notamment suivre les aventures de Fanny King, un petit bout de femme, qui aimerait percer dans le métier, mais attire la poisse sur chacun de ses jobs. Elle va donc se retrouver avec son petit furet dans le Chapman’s Paradise, qui rouvre ses portes après la mort de son directeur.

Dans ces lumières, et cette ambiance de fête dès que la nuit tombe, personne n’est à l’abri des coups de couteaux dans le dos. Personne n’est votre ami, et chacun veut sa place sur la plus belle rue des Etats-Unis : Broadway. Certains sont prêts à tout.
L’auteur connait son univers, son histoire, et ça se sent. Cette bande dessinée m’attirait d’abord pour son graphisme et son atmosphère, mais finalement cette histoire est tellement bien construite, que le tome 2 nous manque clairement à la fin de celui-ci. On a envie de savoir la suite, et vite !

Vous l’aurez comprit, pour ses couleurs, ses dessins, mais également son scénario, ce petit bijoux se dresse très haut dans la liste de mes bande dessinée favorite ! Je ne m’attendais pas à craquer autant.
 
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mardi 18 novembre 2014

Les filles sauvages

Auteur : Pat Murphy
Edition : Bayard Jeunesse
Collection : Millézime
Parution : 20 février 2014
Pages : 347
EAN-13 : 9782747034975

Joan vient d'emménager avec sa famille près de San Francisco, à la lisière d'un bois. Là, elle rencontre une fille étrange qui prétend s'appeler Renarde et vit seule avec son père dans une maison délabrée, au coeur de la forêt. Les deux filles deviennent amies et participent ensemble à un concours de nouvelles. Elles remportent le premier prix et sont invitées à suivre un stage d'écriture pendant l'été. La porte d'un nouveau monde s'ouvre alors pour Joan : un monde merveilleux, plein d'ombres et de contradictions, mais aussi de lumières et de possibles.


Mon avis


Ce livre est arrivé de la meilleure des façons dans ma PAL. On connait tous le même souci, concernant nos Wishlist, je pense, les copinautes qui présentent des livres, nous les font augmenter, les livres avec bons avis, et belles couvertures nous intéresse et terminent souvent sur nos étagères. Pourtant celui-ci, je l’ai prit à l’instinct. Vous savez ce genre de livre dont vous ne savez rien, que vous n’avais entendu nulle part, mais quelque chose vous connecte, et vous pousse à le lire.

C’est donc sans grande attende que je commence ma lecture de ce livre, plutôt sauvage. L’auteur part immédiatement avec un point bonus pour moi, son histoire se déroule dans des années que j’aurais adoré connaître : les seventies. Toute l’ambiance du roman était donc différente que s’il s’était passé de nos jours. L’auteur utilise plusieurs sujets intéressants, la maturité, l’écriture, les électrons libres, la sauvagerie et l’imagination. A travers les yeux d’une enfant, d’une adolescente, il nous met en confiance, et nous transmet un joli message.

Joan/Salamandre est une jeune fille qui part de son Connecticut natal avec sa famille, pour venir vivre près de San Francisco. Nouvelle maison, nouvelle école, nouvelle vie. C’est en voulant tuer le temps dans la forêt qu’elle tombe sur une fille rousse, aux allures de sauvageonne. Cette rencontre, elle ne le sait pas encore, va changer sa vie. Joan est en âge de comprendre que l’amour entre ses parents n’est plus au rendez-vous, et que son père utilise toutes les excuses pour rabaisser tout le monde. Mais grâce à sa nouvelle amitié avec Renarde, et un stage d’écriture, elle va poser les bonnes questions, et faire ressortir la vérité face à ses parents. Son personnage ressemble à beaucoup de jeunes filles, et reflète ce que nous avons pu ressentir à cet âge. L’impression de ne pas se faire comprendre, d’être trop petit pour les adultes, mais trop grand pour ce qui parlent aux enfants, on est dans cet entre deux incompréhensible qui promet pleins de bonnes choses, mais aussi des moins bonnes. Joan va se découvrir une âme d’écrivain, manier la plume est un excellent exutoire à tout âge, mais particulièrement à l’adolescence (pour preuve, j’ai tenu des journaux intimes entre mes 12 et 22 ans, très régulièrement). L’écriture va donc se révéler salvateur pour elle, et son amitié avec Renarde va lui ouvrir les yeux sur beaucoup de chose.
Sarah/Renarde vit avec son père, Gus, dans une petite maisonnette près d’une forêt. Elle passe son temps à vagabonder dans les bois, et ne possède pas vraiment d’amis. De nature revêche quand elle se trouve dans son élément, on la découvre très timide en classe. Renarde possède cette âme de cheffe, mais que quand elle est seule, ou avec des personnes de confiances. Elle a une imagination débordante, et pense que sa mère disparue s’est en fait transformée en renarde.
Les deux personnalités de Joan et Sarah se complète au final parfaitement. Et chacun de nous possède une part de ces personnalités. Elles m’ont été toutes les deux très proches, pour ce qu’elles ont réveillé en moi. L’adolescence, heureuse mais parfois chamboulée par des petits aléas de la vie. Les mots qui ne sortent jamais devant les gens. L’envie de solitude. De liberté. Tout ça m’a fait vibrer, car c’est exactement ce que je ressentais à cet âge.

L’histoire transmet cette atmosphère à la fois rassurante et déstabilisante. Les forêts, et les histoires imaginaires des jeunes filles. Mais soudainement la peur d’un parent, des cris dans une maison, de parler devant les gens… Tout se mélange pour former un magnifique roman, presque un conte initiatique. Merci Pat Murphy pour ce roman atypique, qui sort de ce que nous avons l’habitude de voir ces temps dans les romans ados. En dire plus est assez difficile, car ce n'est pas un roman que l'on lit, on le vit pleinement. Il nous fait passer par beaucoup d'émotions, et tout le monde sait à quel point c'est dur de parler parfaitement de quelque chose qu'on adoré. 

Je lui donne le coup de coeur, un peu pour les mêmes raisons que Fangirl de Rainbow Rowell. Il ne possède rien d'exceptionnel, certains passages pourraient même être changés pour être mieux. Mais il a ce quelque chose, il fait partie de ces livres étranges qui résonne encore longtemps après dans vos têtes, et vous rappel des choses. Quand un livre arrive à faire ça avec moi, c'est qu'il est presque parfait, et que ses petites imperfections, le rendent presque encore meilleur. 



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dimanche 16 novembre 2014

A travers mon objectif #1

Quand on se retrouve à bloguer, d'abord pour le fun, et ensuite plus sérieusement, il y a un certains partage qui se met en place. On ne blogue pas pour garder tout cela pour nous, ou alors il faut retourner à son journal intime. Si je me pose derrière mon clavier pour parler de mes avis bouquins, je le fais d'abord pour moi, mais ensuite parce que le partage me plait. Quand des gens viennent sur un article et me disent ce qu'ils ont pensé de ce livre, ça me plaît. Ensuite, quand nos écrits, ou nos vidéos, prennent un peu plus d'ampleur (pas que je me considère comme une grande, loin de là), les gens aiment savoir. C'est je pense une des choses que j'aime chez les blogueurs que je suis de mon côté. J'aime ces articles ou ils partagent des choses parfois un peu plus personnel. Leur déco, leur hobby, etc. On a l'impression le temps de quelques photos de rentrer chez eux, de s'émerveiller un peu, et de repartir en fermant la porte délicatement pour ne pas perturber ce quotidien que l'on vient d’apercevoir. Quand on blogue, on commence à partager sur différents endroits. J'aime écrire ce qui me passe par la tête sur Twitter, donner mes avancées lectures, ou papoter sur Facebook, mais s'il y a bien un réseaux qui me plaît plus que tout, c'est Instagram ! Cette petite application, qui au départ pour moi était comme Twitter; dépourvu de sens, m'a soudainement séduite. Des clichés d'abord timides, puis des gens qui viennent y ajouter leurs petits coeurs, et ainsi de suite, c'est l'effet boule de neige. On aime regarder chez les autres, pourquoi les autres n'aimeraient pas voir un peu chez nous également ? Ma vie n'est pas passionnante. Mon compte est pleins de chats, de thé et de bouquins, mais c'est le mien, c'est mon quotidien, et le partager avec vous, voir à chaque fois vos petits mots, me touchent. 

Cet énorme paragraphe pour dire quoi finalement ?

On a pu voir fleurir ces posts aléatoirement sur plusieurs blogs. Pas tout le monde possède un smartphone (petite pensée pour ma maman ) pas tout le monde n'a toutes ces applications, et je ne partage de loin pas tout sur Facebook à chaque fois. Alors un article, de temps en temps, sur les petites photos de mon compte Instagram, me semblait sympathique. Une manière de rendre à ce blog ce que j'ai tout voulu lui enlever. Ma vie. J'ai toujours bien séparé les deux, je ne voulais pas voir des chroniques livres mélangées à des petits bouts de mes journées. On ne mélange pas les torchons et les serviettes comme on dit. Mais après tout, si les gens regardent mes vidéos, c'est parce qu'il y a également des morceaux de ma vie privée parfois. Parce que ma personnalité s'y reflète. Si j'enlève cela à l'écrit du blog, il ne devient plus qu'un vulgaire annuaire d'avis livresque, terne et monotone. Alors oui mon quotidien est banale, et bourré de bouquins, de chat, de nourriture, de bougie et de thé, mais c'est finalement l'âme de tout ça. Car sans tout ces à côtés, le blog n'aurait probablement jamais vu le jour. 


 1. Les bibliothèques ont revêtus leur déco d'automne / 2. Petit Chess aventurier sur le rebord de la fenêtre / 3. Soirée cocooning avec Vincent, coloriage / 4. Myra me pique ma place

1. Lundi gris, mais des jolis ongles rouges / 2. Thé + bougie + livre = soirée parfaite / 3. La double page de mes "100 coloriages d'Hiver" / 4. Dimanche malade, chat endormie et belle lecture

mercredi 12 novembre 2014

Le jardin secret

Auteur : Frances H. Burnett
Edition : Gallimard Jeunesse
Collection : Folio Junior
Parution : nouv. éd. 16 juillet 2010
Pages : 317
EAN-13 : 9782070629992

Privée d'affection, Mary Lennox n'a jamais appris à sourire ni à aimer. À la mort de ses parents, emportés par une épidémie de choléra, Mary quitte son Inde natale. Exilée dans le manoir anglais d'un oncle toujours absent, Mary trouve du réconfort dans l'amitié.
Elle va partager avec Dickon et le rouge-gorge un merveilleux secret : un jardin oublié de tous, dont la clef, comme par magie, ouvre aussi la porte des coeurs...


Mon avis


Lu en lecture commune avec Cranberries, ce livre fait partie de mon enfance. Je connaissais le film par cœur étant petite, et découvrir le livre était pour moi primordial. Parfaite comme lecture d’automne, je m’y suis lancée avec beaucoup de plaisir.

Avec toutes ces masses de nouveautés et de textes modernes pas toujours de qualité, retourner aux classiques fait un bien fou ! On découvre une plume pleine de style, mais tout de même adaptée pour un jeune public d’une dizaine d’année. Ce texte est plein d’espoir et de tendresse, fait grandir et réfléchir sur sa propre condition.

L’auteur nous donne deux sortes de personnages : une catégorie, avec peu de moyen, qui vivent avec ce qu’ils ont, mais qui aiment les gens. Amoureux de la nature, et de tout ce qui les entours, ils retrouvent la beauté partout, et se contentent de peu. La seconde est imbue d’elle-même. Des gens qui se permettent, selon leur rang, de parler comme bon leur semble à d’autres, sont renfermés et ne s’émerveille de rien. Grâce à la première catégorie de personne et un mystérieux jardin, Mary et Colin, deux enfants aigris, vous retrouver gout à la vie.

Mary perd ses parents en Inde lors d’une épidémie, renvoyée en Angleterre chez un oncle inconnu, elle se retrouve confrontée à la solitude et à l’abandon. Ici les gens ne sont pas aux petits soins pour elle, et n’ont pas de temps à perdre avec une petite fille gâtée et méchante. Très vite la jeune fille va devoir se débrouiller elle-même, et c’est là que la légende d’un jardin secret, perdu sur la propriété va l’intéresser. Au fil des jours Mary va s’ouvrir, s’épanouir et revivre. D’une petite fille fade et maigre, elle se transforme en amoureuse de la nature, prend du poids et des couleurs.
On la suit ensuite dans cette quête du jardin secret, et sa nouvelle passion pour les plantes. Avec elle, arrive Dickson, un garçon pauvre, mais qui parle aux animaux, et apprivoise la nature. Dickson ne possède pas beaucoup, mais montre rapidement à Mary que le bonheur n’est pas matériel, qu’on peut se contenter de peu, et vivre pleinement heureux. La magie du jardin, va transformer la maison entière.

Une intrigue simple, mais une atmosphère réconfortante. C’est un livre paisible, qui redonne espoir et délivre un magnifique message, aussi bien pour les enfants que les adultes. La magie est en nous, il faut y croire pour qu’elle s’éveille. Simple, mais efficace, ce livre est une bouffée d’air frais, bien que la fin soit un peu abrupte et rapide, il aurait mérité un épilogue.  
 
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