lundi 30 juin 2014

Chroniques lunaires, tome 1 : Cinder

Auteur : Marissa Meyer
Editeur : Pocket Jeunesse
Collection : -
Parution : 7 mars 2013
Pages : 413
EAN-13 : 9782266218177

Humains et androïdes cohabitent tant bien que mal dans la ville de New Beijing.

Une terrible épidémie ravage la population.

Depuis l'Espace, un peuple sans pitié attend son heure...

Personne n'imagine que le salut de la planète Terre repose sur Cinder, brimée par son horrible belle-mère. Car la jeune-fille, simple mécanicienne mi-humaine, mi-cyborg, détient sans le savoir un secret incroyable, un secret pour lequel certains seraient prêts à tuer...


Mon avis


Déjà dans sa version anglaise ce livre m'attirait énormément. J'aime cette couverture minimaliste, qui révèle tout de même beaucoup sur le contenu. A sa sortie française je m'étais dit qu'il était temps que je m'y mette. Et puis je vous avouerais que le fait que cela se passe avec des cyborgs et autres androïdes m'a légèrement refroidie. Pas trop mon style. Mais finalement tout le monde m'en parlait avec tellement de conviction qu'un jour j'ai craqué. 

Si vous parcourez régulièrement le blog, Facebook ou même mes vidéos, vous le savez certainement maintenant, mais j'aime plutôt bien les réécriture de conte. Découvrir ce qu'un auteur actuel fait de nos contes éternels, ça m'intrigue. Cinder n'échappe pas à cette règle, et Marissa Meyer en fait quelque chose de très intéressant. Son univers est bien pensé, et les liens qu'elle tisse entre Cinder et Cendrillon sont pertinents. Ce que je peux reprocher à l'auteur c'est de nous faire deviner la révélation finale beaucoup trop vite. Au bout de 150 pages je m'en doutais, et les dernières lignes auront confirmées mon idée. Mais je vous dirais qu'importe. On se laisse embarqué dans cette histoire, originale, et cela rattrape beaucoup de choses. 

Cinder est une mécanicienne cyborg, qui travail pour subvenir aux besoins de sa famille d'adoption. Ce que j'ai aimé d’emblée, c'est qu'on retrouve tous les points qui rappellent Cendrillon. La belle-mère qui l'utilise, les belles-sœurs, le prince, le bal et même la citrouille. J'avais au départ très peur que le terme réécriture de conte soit une excuse pour faire quelque chose de vaguement ressemblant à l'histoire d'origine, mais je n'ai pas été déçue à ce niveau là, il y a des détails marquants qui ne peuvent que nous rappeler la première version. Mais le décalage est tout de même là. L'auteur place son conte dans le future et sa Cendrillon ne manque pas de mordant. Oui Cinder fait partie du palmarès de ces personnages féminins qui ont du caractère, celle qui ne se laisse pas faire et qui n'a pas sa langue dans sa poche. J'ai aimé suivre son histoire et son évolution. Marissa Meyer met quelque chose dans son roman qui nous donne envie d'en savoir toujours plus, et même quand on découvre certaines choses avant leurs révélations, on veut savoir comment elle va amener tout ça. Cinder m'a énormément émue, dans le sens ou sa vie ne lui appartient pas vraiment, elle ne se sent pas à sa place, et rien ne lui permet de réellement sortir de ça.

Quand le prince Kai entre en scène, j'étais un peu blasée. Dans les premières pages il n'a pas beaucoup de personnalité et m'a plutôt désintéressé. Pourtant petit à petit, son histoire prend le dessus et intrigue. Sa posture est plutôt délicate, la reine lunaire Levana descend sur terre pour lui proposer des négociation, et on sent son malaise. Face à la complexité du personnage de la reine, qui n'a de pitié pour personne, Cinder lui paraît beaucoup plus simple et accessible. Pourtant il ignore tout des secrets de la jeune cyborg, même qu'elle n'est plus tout à fait humaine. Alors qu'on rencontre une Cinder forte et plus intéressée par ses machines que les amourettes du prince, on va la découvrir par moment complétement perdue face à ses sentiments, comme si elle croyait tout ce que les autres disent : qu'une demie cyborg ne peut pas éprouver de sentiments.

J'ai aimé la dureté de ce nouveau monde. La létumose, maladie qui tue en très peu de temps, fait rage et peut être attrapé par n’importe qui. La menace du peuple lunaire plane sans cesse sur la terre, et c'est certainement l'aspect qui m'a le plus attiré et plu dans cette histoire. Les lunaires sont très intrigants, une certaine magie émane d'eux, une magie mauvaise et possessive. Levana est certainement digne des plus grands méchants, bien que dans ce premier tome on ne découvre pas encore toute l'étendue de son pouvoir et de sa soif de puissance. J'en attend beaucoup d'elle dans la suite, car elle m'inspire clairement tout ce qu'il y a de plus mauvais.
L'intrigue en tant que tel, comme je disais, n'est pas assez bien cachée. J'ai comprit très vite ou voulait en venir l'auteur, et l'idée est certes excellente, mais beaucoup trop prévisible. C'est le gros bémol de ce livre. Pourtant son univers et son histoire rattrape selon moi le tout car j'ai vraiment accroché à tout. Cinder est un personnage attachant et original, mais j'attends également beaucoup d'elle dans la suite, ce début est bon, mais son évolution m'intrigue du coup beaucoup. Je me pose énormément de question à la fin de ce premier tome, la suite Scarlet me tarde!

A lire pour ce coté futuriste original, une Cendrillon à moitié cyborg et des méchants qui ne font qu'entrer en scène.

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dimanche 29 juin 2014

In my Mailbox - Juin 2014

Le mois de juin ne devait m'apporter que trois livres dans ma PAL. Il n'y avait que trois livres qu'il me fallait absolument! Conclusion : quatre bandes dessinées, deux livres indispensables, un bonus et des cadeaux. Ma PAL en reprend un coup. 109 livres, alors que j'avais réussit à passer sous la barre des 100. Y a plus qu'à carburer cet été.


La vidéo


dimanche 22 juin 2014

La petite fille qui aimait la lumière

Auteur : Cyril Massarotto
Editeur : Pocket
Collection : Best
Parution : 8 novembre 2012
Pages : 282
EAN-13 : 9782266229876

Barricadé dans sa maison au coeur d'une ville déserte, un vieil homme prend des risques fous pour recueillir une petite fille blessée.

L'enfant ne parle pas, elle ne prononce qu'un mot : «Lumière», elle qui a si peur du noir. Alors, le vieillard parle, il lui raconte la beauté de la vie d'avant, les petites joies du quotidien, son espoir qu'on vienne les délivrer. Il lui enseigne la possibilité d'un avenir, quand elle lui offre de savourer le présent.


Mon avis


Merci à ma Virginie pour ce cadeau, qui remonte à un lointain swap il me semble. Après mon Serial Killer j’avais besoin de quelque chose de très différent.

Je ne connaissais pas Cyril Massarotto, quelques titres, de noms me disaient vaguement quelque chose, mais aucun autre ne m’attire plus que ça. J’étais donc très contente de commencer par celui-ci. Un style très agréable, doux et léger, dans un univers noir et triste. Ce petit livre se lit vraiment tout seul, on ne voit pas les pages passer, et la fin arrive trop vite.

L’histoire se déroule ou le lecteur veut bien l’imaginer, l’auteur ne donne aucun indice la dessus. C’est certainement une des choses qui m’aura le plus marqué. On se retrouve, des années après les premiers assauts, dans un pays qui doit être rayé de la carte. Le fait que l’auteur ne précise pas ou cela se déroule, prouve à quel point cette action est atroce. Chaque personnes, qu’importe ses origines ou ses croyances peut être touché par cette histoire. On découvre un groupuscule qui n’en aime pas un autre et qui décide de l’éliminer. Pourquoi ? Après plus de guerres que le monde n’aurait du en connaître, on ne trouvera malheureusement jamais réponse à cette question. Certains sont ainsi, et c’est tout. Notre histoire se déroule dans l’un de ces pays, mal aimé par un autre.

Monsieur Papi est un survivant. Cela fait 7 ans qu’il est barricadé chez lui pour ne pas se faire tuer. Un œil par un volet un jour va lui faire voir une petite fille mourante dans la rue. Prenant son courage à deux mains, il la ramène chez lui et la soigne. La petite fille ne parle pas et ne sait que prononcer le mot « lumière ». De chapitres en chapitres, nous allons faire la connaissance de ces deux êtres, au fond du gouffre qui décide de s’entre aider.
Lumière est une petite fille tellement adorable. Elle n’a connu que la guerre, et vivait dans les égouts avec d’autres enfants. Quand elle se fait recueillir par Monsieur Papi elle découvre que premièrement ce n’est pas un ogre, et deuxièmement qu’il est très gentil. La petite fille va apprendre à reprendre gout à la vie, à retrouver espoir.
Monsieur Papi a vécu ce jour horrible, ou les « autres » sont arrivés et ont tiré sur tout ce qui bougeait. Un à un il a vu les gens qu’il aimait mourir devant ses yeux. Son instinct de survie lui aura permit de s’en sortir.

A lire la chronique, comme ça, on pourrait se demander ce qu’il y a de beau dans cette histoire, car tout semble tellement triste. C’est une histoire triste, mais rempli de belles choses et d’espoir. Ca suffit pour rendre cette lecture douce et attendrissante. Elle rappel également que nous devons être heureux de ce que nous avons, ne pas oublier de s’émerveiller devant les belles choses de la vie. Certains ont tout perdu du jour au lendemain et donnerais tout pour revenir à avant.
J’ai l’impression de faire ma moralisatrice en disant cela… Mais c’est vraiment ce que j’ai ressenti durant ma lecture. Une petite perle. 

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mercredi 18 juin 2014

Rencontre livresque sur Paris

Frustrée de ne pas avoir pu aller au Booktup qu'organisait Justine de Fairy Neverland en mai, je me suis dit qu'il suffisait que je fasse ma propre rencontre ! Profitant des vacances que nous allons passer à Paris Vincent et moi en juillet je décide de mettre sur pied cette rencontre.

Samedi 5 juillet, 14h au Jardin des Tuileries à Paris

Si vous êtes libres et motivés, ça serait avec plaisir que je ferais votre rencontre, ainsi que celle d'autres blogueurs et Booktubeurs. Cette rencontre est pour moi l'occasion de mettre des visages sur des noms ou des pseudo que je vois régulièrement. Histoire de papoter entre passionnés et échanger autour de notre amour pour les livres, et certainement pleins d'autres choses. Je ne souhaite pas faire un planning précis, chacun vient quand il le souhaite, repart comme il l'entend. Une ambiance détendue et sans prise de tête. 

Merci de me confirmer votre venue grâce à l'événement Facebook, cela me permet de voir un peu près combien nous serons (histoire de savoir si je stress réellement ou pas). 




Un employé modèle

Auteur : Paul Cleave
Editeur : Le livre de poche
Collection : Thriller
Parution : 31 août 2011
Pages : 477
EAN-13 : 9782253134190

Christchurch, Nouvelle-Zélande. Célibataire, aux petits soins pour sa mère, Joe Middleton, homme de ménage au commissariat central de la ville, est au fait des enquêtes criminelles en cours. En particulier celle qui concerne le Boucher de Christchurch, un serial killer accusé d'avoir tué sept femmes dans des conditions atroces. Pourtant, Joe sait qu'une de ces femmes n'a pas été tuée par le Boucher de Christchurch. Il en est même certain, pour la simple raison qu'il est le Boucher de Christchurch. Contrarié, Joe décide de démasquer le plagiaire.
Et, pourquoi pas, de lui faire endosser la responsabilité des autres meurtres.Variation sublime sur le thème du tueur en série, ce roman d'une originalité confondante, au-delà des clichés du genre, révèle un nouvel auteur, dont on n'a pas fini d'entendre parler.


Mon avis

Tirage de la book Jar de juin, je pensais que ce livre allait être long à lire, et finalement je l'ai lu rapidement, tout simplement parce qu'il possède ce petit quelque chose, qu'on se retrouve complétement addict.

Paul Cleave m'aura surprise avec son style. Quand Serial Killer et humour se rencontre ça donne Un employé modèle. Première chose que j'aurais apprécié c'est le point de vue. Certains diront que c'est du déjà vu, pour moi c'est une première en livre. Au lieu de traquer le tueur en série, on se retrouve dans sa tête. Le personnage centrale c'est lui, notre "héros" est un tueur. Et ensuite, même si l'univers est assez gore par moment, on a de vraies scènes d'humour, ou ne pas rire est presque impossible.
Malgré ça, on note tout de même quelques scènes un peu longues. On peut sauter quelques paragraphes sans rien perdre du roman.

Joe aime tuer. On le rencontre alors qu'il est sur le point de passer à l'acte. Encore une fois. Tueur intelligent durant son temps libre, il joue un employé de ménage attardé dans le commissariat le jour.
Ces deux facettes exploitées à la perfection, font de Joe un personnage dérangeant. Son intelligence fait peur, et la manière dont il joue le retardé encore plus. Et malgré le fait qu’il tue pour le plaisir, sans autre raison, on arrive à le trouver attachant. Peut être parce qu’il est le personnage centrale ? Celui avec qui l’histoire évolue. Peut être parce que nous, nous retrouvons de son côté, à voir son point de vue, et non celui de l’enquêteur ? Plusieurs raisons expliquent cet attachement je pense. A commencer par sa mère encore plus étrange que lui, le genre de vieille personne qui radote et qui change d’avis comme de chemise de nuit. Une mère qui aime son fils, mais qui veut plus que tout être adoré par lui. La manière dont elle se comporte avec lui, m’a mise tellement mal à l’aise. On a envie qu’il passe à l’acte la concernant, mais il l’aime, malgré tout.
Dans son intelligence, Joe m’a fait penser au personnage de Dexter. Méticuleux, concentrer sur sa tâche, ne laissant jamais aucun indice, et très proche de la police, travaillant dans ses locaux. Sauf que contrairement à Dexter, Joe choisit ses victimes par hasard, et de sa passion de tuer, il ne décide pas d’en faire « une bonne chose » comme le fait Dexter.

Les autres  personnages sont assez bien construits. On retrouve Sally, la collègue de Joe qui craque pour lui, les différents inspecteurs qui travaillent sur l’affaire du Boucher et l’insaisissable Melissa. C’est certainement cette dernière que j’ai le moins réussit à cerner. Jusqu’à la fin je ne comprenais pas ce qu’elle voulait. La fin d’ailleurs est assez surprenante, elle n’est pas mauvaise en fait, mais quelque chose m’a déplut. Jusqu’au bout on croit en quelque chose, et ce quelque chose n’arrive pas, et bien que ce soit « logique » en quelque sorte, c’était assez étrange de le voir se réaliser. Les dernières pages sont beaucoup trop précipitées. On cavale dans ces derniers instants, et l’auteur coupe vite son histoire, comme s’il avait eu la flemme de la développer plus que ça. En refermant le livre j’étais un peu en mode « tout ça pour ça ? ».

L’humour est heureusement très présent, ce qui rend l’histoire beaucoup moins pesante. Les situations sont graves et dangereuses, on suit tout de même un tueur en série, mais dans les pires instants, l’auteur arrive toujours à glisser un peu de sarcasme et de cynisme, ce qui personnellement est un humour que j’affectionne beaucoup. Après c’est sur, il faut aimer, ça ne plaira certainement pas à tout le monde. Pour ma part, j’ai toujours trouvé que l’humour noir allait bien avec le roman noir. C’est comme rajouter du Nutella sur quelque chose déjà au chocolat. C’est la petite touche en plus.

Pour résumé, j’ai passé un bon moment avec Joe, même s’il m’a foutu la trouille à plusieurs reprises. J’ai terminé ce livre plus vite que ce que je croyais, et rien que pour ça, ça me prouve que c’est un bon livre. Si on a envie de lire un policier qui sort du schéma que l’on connait habituellement, Un employé modèle est idéal.  

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vendredi 13 juin 2014

Les soeurs Dashwood

Auteur : Rosie Rushton
Editeur : Pocket Jeunesse
Collection : Moyen format littéraire
Parution : 4 septembre 2008
Pages : 277
EAN-13 : 9782266164597


La famille Dashwood compte trois filles : Clara la plus sage, Lisa la passionnée et Aurélie le garçon manqué. Elles mènent une vie paisible avec leur mère, dans les quartiers chic de Londres. Mais un jour, tout bascule ! Leur père décède brutalement, ayant légué la maison familiale à sa nouvelle femme. Les soeurs Dashwood sont contraintes de déménager à la campagne. Heureusement, tout n'est pas perdu ! L'amour les attend.



Mon avis


On approche de l’été et quoi de mieux pour le commencer que de se plonger dans une lecture légère ? Les sœurs Dashwood chez Pocket Jeunesse fait partie de ces livres prévisibles, mais qu’on prend plaisir à lire, juste pour ce qu’il est.

Rosie Rushton, l’auteur, nous présente la famille Dashwood à l’heure ou les parents sont fraichement divorcés et les filles complètement déboussolées par cette nouvelle vie de famille. Un événement encore plus dévastateur va se produire, et les trois sœurs vont devoir faire face à pire qu’un divorce.
L’auteur veut montrer qu’il est important de se serrer les coudes dans une famille, et qu’on doit toujours pouvoir compter sur les membres qu’elle contient.
Le style est léger et fluide, on avance assez rapidement dans les péripéties de la famille. Le petit bémol c’est la narration à la troisième personne qui change trop souvent de personnage sans prévenir. On passe de l’une à l’autre, sans indication spécifique. Il est parfois difficile de s’en sortir, et de deviner avec qui on se trouve.

Aurélie, Lisa, et Clara forment le cliché des sœurs du même sang mais totalement différentes. Aurélie ; garçon manqué et casse cou, ne pense qu’à s’amuser, à faire du skate et trainer avec Tom son meilleur ami. Pour elle l’amour n’est pas encore d’actualité. On se retrouve dans l’innocence d’Aurélie. Elle est la plus jeune, et celle qu’on désire le plus préserver. J’ai trouvé son personnage très attachant, mais malheureusement pas aussi fouillé que celui de ses sœurs. On ne reste jamais assez longtemps avec elle. Pourtant c’est le genre de caractère que j’aime, qui n’en fait qu’à sa tête et qui est du coup radicalement différent de ses camarades de classe.
Lisa ; la petite princesse. Elle est l’image de la fille qui se préoccupe plus des garçons et de ses tenues que des cours. C’est l’un des personnages qu’on va suivre le plus. Lisa c’est la fille qui s’enflamme au moindre coup d’œil d’un garçon, qui tombe amoureuse toute les semaines, et qui en pleur toute la semaine suivante. Elle va trop vite, s’implique trop dans tout, et est légèrement égoïste. Tandis que ses sœurs font des efforts pour s’acclimater à leur nouveau mode de vie, Lisa passe son temps à se plaindre. Elle n’est pas désagréable, mais des trois c’est celles qui m’a le plus énervé. Son côté précieuse n’est pas du tout le bien venu à certains moments, mais elle se moque complètement de ce que peuvent ressentir les autres. Et soudainement elle peut faire preuve de beaucoup d’humanité, quand sa nouvelle copine Chloé est attiré par Nick, mais que Nick est totalement dingue de Lisa, elle fait tout pour qu’il sorte avec son amie.
En fin vient Clara ; la première de classe, la bêcheuse qui est très prise par ses notes. Elle est la plus grande, et est celle qui aide certainement le plus sa mère. C’est un peu une seconde maman pour ses sœurs, et prend beaucoup de responsabilité alors que ce n’est pas son rôle. A la différence d’Aurélie et Lisa, on a envie de pousser un peu Clara, qu’elle se laisse aller plus souvent, qu’elle fasse des choses que les filles de son âge font. C’est selon moi, celle qui évolue le plus dans l’histoire. Les garçons commencent à l’intéresser, et elle se rend compte que c’est tout à fait de son âge. C’est également celle avec qui je me suis sentie le plus proche. Discrète et réservée on a envie de s’intéresser à elle et de la voir évoluer.

Des personnages un peu clichés et des situations déjà vu. Mais Les sœurs Dashwood commence dans cette optique là. On ne se retrouve nullement surprise sur le fond du livre, tout simplement parce qu’il n’est pas forcément là pour nous surprendre. Son genre est défini, et on apprécie notre lecture pour ce qu’elle est.
J’ai beaucoup apprécié les paysages qu’on découvre. La nouvelle maison des Dashwood ressemble fortement à la maison de Lovegood dans Harry Potter, sur une plage, toute étrange et biscornue, mais dans laquelle on se sent chez soit.

dimanche 8 juin 2014

Loin de tout

Auteur : J. A. Redmerski
Editeur : Milady
Collection : -
Parution : 22 novembre 2013
Pages : 436
EAN-13 : 9782811211059

Camryn n'a jamais voulu se contenter d'une petite vie tranquille. À vingt ans, alors qu'elle croit que son avenir est sur des rails, elle perd son petit ami dans un accident de voiture. Tout s'écroule. Cédant à un élan irrésistible, la jeune fille décide de tout plaquer pour aller voir ailleurs - et s'y perdre, avec un peu de chance.

C'est alors que son chemin croise celui d'Andrew, vingt-cinq ans, qui n'a pas été épargné par la vie lui non plus. Ces deux paumés font route ensemble et retrouvent ce qu'ils cherchaient sans le savoir : l'espoir. Camryn se sent vivre plus intensément depuis qu'elle a rencontré ce compagnon de route audacieux, drôle et incroyablement séduisant. Ce road trip improvisé marque le début d'une nouvelle existence exaltante. Mais l'insaisissable Andrew cache un secret qui pourrait faire de ce voyage le dernier.


Mon avis

Ce livre a une couverture qui attire l'oeil, sans couleur, mais il y a ce petit quelque chose avec ce titre, qui donne envie de s'y intéressé. Ca été mon cas, et me voilà à lire Loin de tout, en ce début du mois de juin. 

J. A. Redmerski commence doucement. Le premières pages sont un peu lentes, et plantes le décors, peut être un peu trop. La rencontre avec le personnage de Camryn se fait alors qu'elle a déjà perdu son petit ami Ian. On la découvre au fond du gouffre, vacant à sa vie habituelle, mais comme si elle n'était plus là. Elle nous donne l'impression de voguer dans un monde qui va trop vite pour elle, et ou plus rien ne lui convient. Au moment ou elle mets les voiles, j'ai commencé à trouver de l'intérêt à ce livre. L'auteur nous plonge dans un road trip à travers les Etats-Unis et j'avais vraiment l'impression de voyager, et de voir des endroits que je ne connais pas. 
Mais à un certain stade du livre ma décéption n'a pas arrêter de croitre. 

Camryn est un personnage touchant au départ. On la découvre déprimée, mais quand elle s'en va pour aller vers nulle part on a envie de la suivre. J'étais très admirative je dois dire, de voir une jeune femme partir comme ça, seule, sans se soucier plus que ça de ce qui pourrait lui arriver. Elle a ce caractère un peu tête brulée qui m'a tout de suite convaincue. Quand elle rencontre Andrew, j'ai aimé ses réactions, elle ne se laisse pas faire, et n'hésite pas à lui répondre quand quelque chose lui déplait. Au fil des pages, elle se laisse aller à la confiance, et le duo qu'elle forme d'abord avec Andrew m'a vraiment attendrit. On sent deux personnages, complétement déphasés qui veulent se perdre, s'éloigner et vivre ce qu'il y a à vivre. 

C'est après une certaine scène du livre que ma motivation et mon addiction pour ce livre sont retombés. Selon moi, les deux personnages ne collaient pas avec ce genre de réactions. On est peut être dans du New Adult, mais le genre n'empêche pas de faire autre chose. J'ai sentie le côté un peu réchauffé, bien qu'il y avait cet esprit de liberté et de road trip qui restait et qui me faisait tourner les pages. J'avoue que la vulgarité du langage qui se met soudainement en place m'a déplut. On en a pas durant une bonne partie du roman, et soudain ça ne s'arrête plus. Mais malgré ces scènes que j'ai trouvé de trop, et sans intérêt, il y en avait d'autres qui me touchaient énormément. Les chansons dans les bars, le spectacle de la pluie et les champs. Elles m'ont beaucoup plu, mais n'allaient du coup pas du tout avec l'ambiance des autres scènes que l'auteur avait mit en place. Les deux ne collaient pas. Les personnages, du coup, changent ainsi souvent leurs facettes. Et je me suis vite retrouvée perdue et l'intérêt que je leur portait au départ, s'est petit à petit effrité. 

"Mais l'insaisissable Andrew cache un secret qui pourrait faire de ce voyage le dernier." La quatrième nous vend du rêve! Personnellement j'attendais un truc énorme. Quelque chose de jamais vu. Mais là aussi je suis tombée de quelques étages, tout simplement parce que c'est du déjà vu, que je m'attendais à quelque chose d'autre. Peut être que j'en ai trop demandé à ce livre sur certains points, et qu'il m'a donné beaucoup trop sur d'autres qui n'étaient pas obligatoire pour moi.

La fin est certainement le summum ! On se balade depuis plus de 350 pages dans des hauts et des bas, un vocabulaire parfois déplacé et cru, et soudainement des gestes tendres et romantiques, et la fin arrive. Je n'y ai pas cru quand je l'ai lu. Comme si ce n'était pas la bonne. Mais on plonge soudainement dans une marre de fraises Tagada avec de la guimauve tout partout! C'est comme si on avait lu deux livres différents, avec les mêmes noms de personnages, en même temps. Un mashup de livre et d'histoire, et le mélange est vraiment étrange. 

Pourtant j'avais bon espoir pour ce livre. Juste parce que la trame de base me plaisait énormément. Et c'est le gros point positif de ce bouquin, c'est que j'ai beaucoup voyagé avec Andrew et Camryn. J'ai vu les paysages et les ambiances à travers les lignes et pour moi, cela veut dire que de ce côté là, l'auteur a fait un travail remarquable. 

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lundi 2 juin 2014

Lectures du mois - Mai 2014

Ce mois de mai est certainement l'un de mes meilleurs pour l'instant. 12 livres ! Yep, je m'auto-congratule. Et surtout notons aucune décéption, et deux coups de coeur, ce qui est plutôt pas mal. Il y a eu beaucoup de suites de saga aussi, histoire d'avancer dans les séries commencées. Bref, je vous laisse le tout en image. Les liens pour les chroniques sont plus bas. 



Les livres chroniqués :

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