mardi 7 août 2012

Never Sky

Auteur : Veronica Rossi
Editions : Nathan
Collection : -
Parutions : 13 septembre 2012
Pages : 387
ISBN-13 : 9782092537176



Bannie de l'univers protégé de la cité de Rêverie, Aria, 16 ans, sait que ses chances de survie à l'extérieur sont minces. Au dehors, des orages électriques grondent, l'air est irrespirable et des cannibales rôdent. Aria rencontre Perry, un outsider ombrageux et sauvage, son seul espoir de rester en vie. Lui ne voit en Aria qu'une fille fragile, comme toutes les sédentaires.




Mon avis

On commence par le grand merci, aux éditions Nathan, pour ce titre. Un ouvrage qu'il me tardait de commencer, car les avis anglophones étaient tous très positifs et une couverture à tomber - oui certes Aria fait penser à Kristen Stewart, mais passons outre. 

Dès les premières pages, on se retrouve plonger dans un univers inconnu et un peu trop brouillons. Entre les coupoles, les domaines, les Supra et autres, on ne nous donne pas assez d'informations. Alors on avance un peu a tâtons dans ce monde futuriste et bien plus proche de la Science-Fiction que de la Dystopie.  Perdu, pour être perdu, autant continuer d'avancer, car mine de rien les actions et les surprises ne se font pas attendre. Au moment ou Aria se retrouve bannie, on sent que l'histoire va prendre une bonne tournure.

Le style de l'auteur, en tout cas sa traduction, est bonne, rien à redire, on ne bute pas sur des phrases incohérentes et qui ne tiennent pas debout - sauf pour cette version non corrigée qui est certes encore à revoir pour certaines coquilles. L'avancement est bon, le rythme tient la route, et dès qu'un passage long se fait sentir, il est sauvé par quelque chose d’inattendue. 

La trame pourrait paraître un peu banale, voir carrément déjà vu - deux jeunes gens qui viennent de deux sociétés différentes, qui ne s'aiment pas beaucoup au début, doivent avancer ensemble, et... on connaît la suite. Oui certes, cet aspect là est un peu répétitif et c'est ce qui pourrait le plus nous gêner, car au final, c'est toujours pareil. Mais ce que l'on retient surtout c'est ce choc entre deux culture. Entre les Taupes et les Sauvages. Deux manières radicalement différentes de vivre, dans un même monde. On retrouve cet aspect très technologique et parfait sous les coupoles, l'univers que l'on pense le plus complexe, mais qui se révèle être finalement assez accessible contre le dehors ou différentes tributs vivent avec des règles assez "archaïques et barbares" pour reprendre le terme d'Aria. L'auteur nous offre réellement un monde très riche en culture. 
On retrouve par contre un petit manque de descriptions dans les paysages, ou les lieux dans lesquels on se retrouve. On peut avoir de la peine à visualiser certains endroits a placer des décors. Petit bémol à ce niveau là, dommage. 

Aria, l'un de deux protagonistes peut, éventuellement, d'abord nous énerver. Elle se fait abandonner dans ce dehors inconnu et dès qu'elle tombe sur Perry, se laisse un peu aller. A se dire qu'elle ne passera pas la nuit, qu'elle finira par mourir. Mais très vite, elle nous plaît, car elle va se révéler plus forte que cela. Même avec des pieds en compotes elle ne se plaindra pas, elle continuera d'avancer, sans jamais émettre une plainte. Courir s'il le faut, prête à tout pour vivre, finalement. Elle fini de nous impressionner dans la dernière partie du roman, ou elle n'hésite pas à se lancer, tête baissée, dans la gueule du loup, pour le meilleur, comme pour le pire. Qu'importe. Elle est comme nous, elle veut le fin mot de l'histoire. 
Perry est quant à lui le "sauvage" le garçon qui sent les émotions des gens et qui voue une haine sans nom aux personnes vivant sous ces coupoles, comme Aria. On le prend très vite en pitié car la vie n'a pas été tendre avec lui, et l'est de moins en moins au cours du roman. On l'aime, car malgré le dégoût qu'il éprouve en premier lieu pour Aria, il va très vite le mettre de côté, pour finalement se rendre compte qu'elle est avant tout une personne. Et puis bon, il est beau, grand et fort, ça a son importance également...
Pourtant les personnages qui me marqueront le plus durant ce premier volume sont Roar et Cinder. Ceux que j'ai tout de suite apprécié, ou leur défauts sont également des qualités. En espérant que leurs rôles grandissent durant le prochain volume. 

Au final, une vraie bonne lecture. Un univers dense et mystérieux dans lequel on se fond parfaitement. On attend avec impatience plus de réponses avec le prochain tome. Il va falloir attendre une année maintenant!

Pour aller plus loin:
Veronica Rossi : Le blog

Le Book Trailer


3 commentaires:

  1. Il à l'air bien. Le côté science fiction me plaît assez, parce que fait que ce soit encore une trilogie ou une saga ... moyen. Mais bon, pourquoi pas :)

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  2. J'aimerais bien le lire, en plus si il a un côté SF c'est super. Ton avis me donne encore plus envie d'ailleurs. Il ne me reste plus qu'a attendre la sortie officielle :)

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  3. J'ai beaucoup, beaucoup aimé ce roman. C'est un petit coup de coeur.
    Et hop, un livre de lu pour le baby challenge science-fiction de Livraddict :)
    Je ne me souviens pas si tu as dis que tu allais participer à ces baby challenges cette année...

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