vendredi 31 août 2012

Les parutions qui font envie



Tous les 15 jours - plus au moins - je regroupe sur un article trois futures sorties qui vont atterrir automatiquement dans ma Wish.

Pure, tome 1 de Julianna Baggott

"Dans un monde post-apocalyptique, Pressia vit avec son grand-père dans les décombres. Bientôt âgée de 16 ans, elle va subir l'entraînement de la milice chargée d'aguerrir les plus forts et se débarrasser des plus faibles. Non loin de là, Partridge vit dans le Dôme, un lieu sécurisé et aseptisé où une petite partie de la population, les Purs, s'est réfugiée avant la catastrophe."

On s'y intéresse : Pour une couverture du tonnerre, et parce que ça sent la dystopie à plein nez.

Infos : Parution le 3 octobre 2012, éditions J'ai Lu, collection Baam! Au prix de 14.90 euro.



Lumen de Robin Wasserman

"Nora, une brillante lycéenne, occupe ses vacances à traduire la correspondance de la fille d'un alchimiste du XVIe siècle que cherchait à créer une machine permettant de communiquer avec Dieu. Lorsque son ami Chris est assassiné et Max, son grand amour, accusé du meurtre, Nora enquête et découvre bientôt que ce meurtre est lié au manuscrit sur lequel elle travaille."

On s'y intéresse : Entre complot et secret, cela risque d'être novateur. Une machine pour communiquer avec Dieu? Pourquoi pas. Hâte de voir ce que cela va donner.

Infos : Parution le 4 octobre 2012, éditions La Martinière Jeunesse. Au prix de 15.90 euro.


Mission nouvelle terre, tome 1 : Glow de Amy Kathleen Ryan

"Waverly, 15 ans, fait partie de l'équipage l'Empyrée, navette spatiale envoyée pour coloniser la Nouvelle Terre. Elle fait partie comme son ami Kieran des jeunes envoyés pour peupler cette planète. Mais le deuxième vaisseau, menacé d'extinction, attaque l'Empyrée pour enlever toutes les jeunes filles présentes, laissant Kieran et les garçons seuls à bord."

On s'y intéresse : Je ne lis pas assez de science fiction, ou de ce qui s'en rapproche. Alors j'aimerais innové. Glow m'en donnera peut peut être la chance.

Infos : Parution le 10 octobre 2012, éditions du Masque. Au prix de 17.60 euro.


jeudi 30 août 2012

C'est lundi que lisez-vous ? 22


Lectures passées :
Pas un grand avancement dans mes dernières lectures, vu que je n'ai lu que Le garçon en pyjama rayé de John Boyne et Les contes de la lune d'Elisabeth Delaigle. Mais j'en garde de très bons souvenirs, des deux...

Lectures actuelles:
Comme j'avance, comme une limace, je vous avouerais d'ailleurs que j'ai un peu honte, et bien j'en suis toujours à Marie-Antoinette de Stefan Zweig, et en parallèle Jake Djones, gardiens du temps, tome 1 : Mission Venise de Dibben Damian. De bonnes et belles lectures, mais que je traîne trop. Gloups.

Et pour la suite ?

Si j'arrive toute fois à enfin terminé quelque chose, je me lancerais dans BZRK LA nouvelle série de Michael Grant, l'auteur de la série Gone, qui va paraître chez Gallimard, et non chez Pocket comme sa précédente série, fin septembre - 20 septembre 2012.


mardi 21 août 2012

Les contes de la lune

Auteur : Elisabeth Delaigle
Editions : Persée
Collection : - 
Parution : 8 décembre 2011
Pages : 93
ISBN-13 : 9782823100372


Vue de la terre, la lune, par sa rondeur et sa bonhomie incite à toutes les rêveries... Inaccessible et pourtant si proche, elle peuple l'imaginaire des hommes pressés de la conquérir, et enflamme le monde depuis la nuit des temps avec son lot de légendes et de mystères.

Dans Les contes de la lune, les enfants sont transportés dans des univers très différents, au gré de récits qui ont tous la lune comme déclencheur de situations insolites : que ses rayons éclairent l'aigle blessé, la princesse désespérée, les souris affamées, le boxeur conquérant, le vieux chat jaloux, l'ourson espiègle ou les deux enfants perdus en forêt, elle les pousse à faire de petites bêtises ou de grandes choses !


Mon avis

Toujours une grande lectrice de contes et de livres pour enfant, je n'ai bien sur pas pu dire non quand Elisabeth Delaigle m'a contacté pour lire son livre. Je la remercie chaudement pour cet envoi, qui m'a vraiment conquise. 

L'auteur nous impressionne grâce à son style. Très beau et poétique, car il en faut de la poésie quand on raconte des histoires aux enfants. Elle embarque ces jeunes lecteurs, comme les moins jeunes, dans de beaux univers. Un rythme agréable, les contes ne sont ni trop long, ni trop court. Dommage que ce recueil ne contienne que si peu d'illustrations. Les contes en mériteraient plus. 

Les petits contes sont tous plus délicieux les uns que les autres. On se laisse emporter par ces personnages tous très haut en couleur et parfaitement imaginé. Il y en a pour tous les goûts, entre princesses, indiens, petits garçons et animaux, l'auteur conquis un large public. Mais ce qui reste un des plus gros point fort de ce recueil, c'est cette poésie qui embaume le tout. On entre avec facilité dans ces atmosphères magiques qui nous font oublier tout ce qui se trouve à nos côtés. C'est une bulle qu'Elisabeth construit autour de ces lecteurs. 

C'est un petit avis, pour un petit livre, qui aura été une très belle découverte. Il n'atteint pas le coup de coeur, pour le manque d'illustrations, qu'il mériterait, mais fait vraiment partie de ce genre de livre que l'on relira avec plaisir.

Un petit mot 


"Pour l’anecdote, je veux juste vous apporter une précision sur les illustrations. Au départ, j’écrivais des contes destinés à être illustrés.
Puis j’ai évolué vers le recueil qui m’a permis de mieux développer les histoires, les personnages et les lieux et je ne le regrette pas. Cela permet aux enfants de faire appel à leur imaginaire, ce que je trouve préférable.
Puisque ce n’est pas un album, si j’étais allée au bout de mon idée il ne devait même pas y avoir d’illustrations. Mais comme il est destiné aux enfants qui commencent à lire, j’ai eu peur qu’il soit trop austère et j’ai rajouté une illustration par conte."

Amicalement,
Élisabeth



Pour aller plus loin

Le blog de l'auteur : ICI

vendredi 17 août 2012

Le garçon en pyjama rayé

Auteur : John Boyne
Editions : Gallimard
Collection : Folio Junior N°1422
Parution : 23 août 2007
Pages : 202
ISBN-13 : 9782070612987



Vous ne trouverez pas ici le résumé de ce livre, car il est important de le découvrir sans savoir de quoi il parle. On dira simplement qu'il s'agit de l'histoire du jeune Bruno que sa curiosité va mener à une rencontre de l'autre côté d'une étrange barrière. Une de ces barrières qui séparent les hommes et qui ne devraient pas exister.




Mon avis

Devenu incontournable, voir même presque déjà un classique, ce livre a, dès sa sortie, fait beaucoup parler de lui. Très demandé par les professeurs de classe il fait partie maintenant de ces livres que les jeunes lisent en cours. Il permet d'avoir une nouvelle vision sur cette atrocité. 

John Boyne arrive facilement à se glisser dans la peau d'un jeune allemand de 9 ans, qui ne voit pas le monde et cette seconde guerre mondiale comme les adultes, comme nous. On rencontre donc un style très enfantin, mais voulu et qui du coup colle parfaitement à l'image que le livre veut et doit donner. Le lecteur doit pouvoir voir la guerre comme un enfant, et l'auteur nous en donne la possibilité, grâce à sa plume maniée à la perfection. On sourit malgré tout, malgré la gravité de l'histoire, à la mauvaise prononciation de certains noms, comme par exemple le Fourreur, ou lieu du Führer, et d'autres encore. Malheureusement, quelques passages lents enlève du dynamisme au récit, on aimerait aller plus vite, pour arriver à cette fatale conclusion qui nous fait frissonner d'avance.

Bruno n'est pas le genre de personnage que l'on arrive à apprécié. Petit garçon allemand qui aura toujours tout eu, il se plaint d'un peu près tout, surtout quand lui et sa famille doivent quitter Berlin pour aller s'installer à la campagne, comme l'en a décidé le Fourreur. Très retissant face à ce déménagement Bruno va le faire savoir à la tout le monde. Faché de ne plus avoir ses amis, c'est en partant en expédition qu'il va faire la rencontre de Shmuel, un étrange petit garçon qui vit de l'autre côté de la barrière, cette étrange clotûre que Bruno voit depuis la fenêtre de sa chambre. C'est à ce moment du récit que le lecteur se rend compte que Bruno ne voit vraiment pas les choses de la même manière. Pour lui cette barrière n'est rien d'autres qu'une grille de jardin, et imagine les gens qui vivent de l'autre côté très heureux dans leurs petites maisons, et quelle chance de pouvoir rester en pyjama toute la journée!
Shmuel, lui vit l'enfer sans le comprendre également. Né exactement le même jour que Bruno il trouve en lui un nouveau compagnon. De jour en jour il va devenir plus maigre, et gris, sans se rendre compte de ce qu'il est. C'est un personnage très touchant, forcément, on le prend en pitié, nous qui savons très bien de quel "race" il fait partie, et on pleur d'avance en sachant pertinemment ce qui l'attend. Pourtant j'ai trouvé dommage que son personnage, pourtant très important, ne soit pas plus exploité et approfondie. On ne s'attarde vraiment que sur lui quand il est en compagnie de Bruno, alors que l'on aurait pu facilement lui consacrer quelques chapitres. 
Les autres personnages ne sont, malheureusement, pas assez présent pour que l'on s'attache à eux. Ils font simplement partie du décors.

On soupçonne la fin, et pourtant je me suis retrouvée bluffée. Ayant imaginé deux, trois éventualités, je n'avais, malheureusement pas pensé à celle-ci. John Boyne nous embarque dans son monde, nous faisant remonter le temps et vivre cette salle époque, cette malheureuse guerre, à travers les yeux innocent d'un enfant. C'est une nouvelle façon de voir les choses, ce qui m'a tout de suite plu.
On ressent vraiment cette barrière durant notre lecture, une atmosphère froids et déprimante. Ou tout est gris et morne. On peut l'avouer c'est une lecture un peu déprimante, mais qui encore une fois, fait réfléchir sur la situation, sur cette période atroce qui ne devrait jamais revoir le jour. 

Pas un coup de coeur, à cause de certains passages un peu long, mais une énorme découverte. Un livre qui doit être lu, et qui en vaut la peine.  

lundi 13 août 2012

C'est lundi que lisez-vous ? 21


Lectures passées
On peut dire qu'il y a eu de quoi faire la semaine passée. Entre les mesaventures du Chevalier Vatenguerre de Martyn BreadsleyLes talons hauts rapprochent les filles du ciel du très sympathique Olivier GayBalefire, le premier tome, Le calice du vent de Cate Tiernan et, enfin, Moi l'indien, partie 1 : les enfants de l'an 2100 d'Alexis S. Z. Fiou... sacrée semaine. 

Lectures actuelles
Deux lectures en cours, oui c'est mal. Le garçon en pyjama rayé de John Boyne, ou je sens déjà mes larmes venir dans les dernières pages, et le très beau livre d'Elisabeth Delaigle Les contes de la lune

Et pour la suite ?
Je vais me lancer dans un beau pavé de 500 pages, mais n'ayant jamais lu de Zweig, je me devais de m'y mettre, avec son fabuleux Marie-Antoinette, qui parait-il, est excellent. 


Balefire, tome 1 : Le calice du vent

Auteur : Cate Tiernan
Editions : Masque
Collection : MSK
Parutions : 2 mai 2012
Pages : 250
ISBN-139782702435311


Deux soeurs jumelles séparées à la naissance se retrouvent pour accomplir leur destinée : un rituel magique qui changera leur vie à jamais.

Après la mort brutale de son père, Thais, dix-sept ans, se voit contrainte de s'installer à La Nouvelle-Orléans avec une tutrice excentrique qu'elle n'a jamais vue de sa vie. La ville l'accueille avec ses secrets et ses mystères, dont le plus bouleversant est sans doute la découverte de sa soeur jumelle, Clio.

Ensemble, les deux soeurs vont devoir affronter un destin hors du commun et apprivoiser un monde surnaturel qui pourrait bien causer leur perte.


Mon avis

Cate Tiernan c'est Wicca et Immortel, des sagas qui fonctionnent chez Black Moon. Et maintenant il faudra compter sur Balefire. Une série qui a du potentiel. 

On reconnait que Tiernan sait manier sa plume avec brio. Telle une baguette magique, elle la brandit pour nous embarqué dans son univers, avec grand plaisir. Bien qu'il soit un peu compliqué dans les premières lignes et un peu brouillon, c'est pour mieux nous surprendre au fil des pages. On comprend donc, que cette façon de ne pas trop nous en révéler, est un moyen de nous étonner. Car à part ça, Cate garde le rythme et dynamise son roman avec talent. 

Les personnages principaux sont bien sur les deux jumelles, séparées à la naissance, Clio et Thais. Tandis que la première a grandi avec sa grand-mère baignant dans la magie, l'autre n'y connait rien et se retrouve plonger dans ce monde malgré elle après la mort de son père. Les énigmes commencent que ce soit pour l'une ou pour l'autre. On aime Clio pour son franc parlé et son panache. Petite sorcière, qui sait ce que son charme fait aux autres, elle en joue et en profite, pour notre plus grand plaisir. Une petite garce, pas assez méchante pour qu'on la déteste, mais juste assez pour qu'on l'apprécie. De l'autre on aime son double et son contraire, Thais, mélancolique depuis la mort de son père et une romantique dans l'âme. Plus calme et discrète, elle nous enchante par son côté naïf face à cet univers de magie qu'elle ne connait pas encore. 
On s'attarde encore sur la grand-mère des jumelles, Petra, qui aura élevé Clio et lui enseigné la magie. On la trouve d'abord très grand-mère gâteaux et protectrice, mais elle gagne en importance dans les derniers chapitres et aura certainement un des rôles les plus importants de l'histoire.
Et puis il y a tous les autres personnages secondaires, très nombreux, trop nombreux. On les confond beaucoup au départ car ils apparaissent chacun leur tour un peu trop vite dans le récit, du coup les noms perdent un peu de leur importance. Et pourtant ils en ont beaucoup! 

La trame est beaucoup plus complexe que ce qu'on pourrait le croire. Bien que ce premier tome est là pour mettre les choses en place, on se retrouve déjà plus éclairé vers la fin avec une grande envie d'en découvrir encore plus. L'univers est intriguant et fascinant, on y plonge avec l'envie d'en savoir toujours plus. Une atmosphère pesante, mais du coup très excitante, sur qui sont réellement les méchants et les gentils, il est bien connu que souvent les rôles s'inversent au dernier moment, et c'est ce qu'on aime. 

Très prometteur, cette série nous révèle, je parie, bien des surprises. Et on a hâte! 

dimanche 12 août 2012

Moi l'indien, tome 1 : Les enfants de l'an 2100

Auteur : Alexis S. Z. 
Format : Kindle 
Pages : 128
Liens : Amazon


En 2100 sur les routes de l’hexagone, l’imprévu est toujours au rendez-vous pour les petits fugueurs. Pour le meilleur comme pour le pire...


Moi L’indien conte les (més)aventures d’Emilie et Benjamin, deux enfants d'une douzaine d'années perdus dans le monde des grands. De rencontres en courses-poursuites, d’espoirs en abîmes, les deux enfants poursuivront une ambition folle, un rêve qu’il n’est pas permis d’avoir.

Partie I, Les enfants de l’an 2100 :

Benjamin le parisien profite de la nuit pour faire les quatre cents coups. Emilie la provinciale s'ennuie ferme face à une mère qui la délaisse. En eux gronde une colère risquant de s’embraser pour ne plus jamais s’éteindre. Pourtant, les enfants vivent loin l’un de l’autre et ne se connaissent pas. Rien ne semble les prédestiner à se rencontrer. A moins que le hasard, ou bien un ange, n’en décide autrement...



Mon avis

Il y a quelques temps, l'auteur me contactait par mail pour savoir si je voulais lire son livre. Toujours intéressée par les nouvelles découvertes, je répondais favorablement. Et me voilà, avec le premier volume de cette trilogie, terminé. 

On note tout de suite, dès les premiers chapitres, un style particulier, fluide et agréable à lire. Un vocabulaire recherché et qui fait souvent sourire. Le rythme est soutenu, on avance rapidement dans la vie mouvementée de nos deux personnages principaux, et les pages défilent, sans qu'on s'en rende vraiment compte. Les détails superflus sont évités ce qui rend le récit précis et dynamique. 

Benjamin, premier héros de notre histoire, est un jeune homme en avance sur son âge qui prend soin de sa petite soeur. Mais honnêtement, cette vie n'est plus pour lui. Aucun de leurs parents ne s'occupent d'eux et l'assistante sociale va leur mettre des bâtons dans les roues. Ben ne va pas faire long feu dans son foyer. Prince des rues et des toits, il en fait son royaume chaque nuit. Ce qui nous plait dans le personnage de Benjamin c'est sa façon de se sortir de n'import quelle situation, il se débrouillera toujours. Mature envers sa soeur, ce n'est pourtant pas de son âge d'en être le tuteur. 
Emilie est l'héroïne. Différente de Benjamin, elle lui ressemble pourtant également beaucoup. L'une de ses premières préoccupations est de prendre soin de son petit frère Brian, bien qu'il porte un prénom stupide - c'est elle-même qui le dit. Elle a le don de faire abstractions des frasques de sa mère, qui n'est pas des plus aimable et aimante. Vous l'aurez comprit, les deux ont de bonnes raisons de partir d'ici. D'aller voir la mer.

Et pourtant, jusqu'au moment ou ils décident de partir et passent à l'action, c'est un peu lent. On attend cette fameuse rencontre qui ne vient pas. Entre Emilie qui pense voir des anges et Benjamin qui court les rues pour revendre ce qu'il trouve en trop dans les soirées "mondaines", on aimerait que ça aille plus vite. Par contre on passe assez de temps à parler de leur sexualité, voir un peu trop. Emilie s'extasie devant les plaisirs de la masturbation - certes c'est important et non tabou, mais deux pages entière sur le sujet, c'est un peu long - et Benjamin survole les toits à la recherche de jeunes filles sortant de la douche ou couples encore en-lassés de leur étreintes charnels. Charmant, mais avions nous besoin d'en savoir autant ? 

L'univers, bien qu'il se déroule en 2100, n'est pas déstabilisant pour le lecteur car rien ne change vraiment. Ou alors, vu qu'on manque un peu de descriptions, nous ne sommes pas au courant des changements de ce nouveau siècle. C'est un peu le bémol du roman, vu qu'on se retrouve dans un monde futuriste, on aurait aimé avoir plus de détails sur l'environnement dans lequel nous évoluons. 

Malgré ça, on apprécie cette lecture car elle est rafraîchissante avec ces deux personnages attachants et peu commun. Des caractères forts et intéressants, qu'on se réjouit de pouvoir retrouver dans le second tome. 

Au départ je ne comprenais pas le rapprochement de la couverture avec le récit lui-même. Une fois la lecture terminé, je trouve qu'elle a été très bien choisit et qu'elle colle parfaitement à l'univers de ce premier volume. 

samedi 11 août 2012

Les talons hauts rapprochent les filles du ciel

Auteur : Olivier Gay
Editions : Du Masque
Collection : Masque jaune
Parution : 28 mars 2012
Pages : 380
ISBN-13 : 9782702437025


Un serial killer rôde dans les rues de Paris. Plusieurs filles sont retrouvées assassinées de manière atroce dans leur appartement. Leur seul point commun ? Elles fréquentaient toutes le milieu de la nuit et les clubs à la mode.
John-Fitzgerald, surnommé Fitz par ses amis, est un parasite par excellence. Dragueur paresseux et noctambule, il partage sa vie entre les soirées parisiennes, son amour des jeux en réseau et la vente de coke à la petite semaine. Ce héros improbable va se retrouver au coeur d'une enquête de plus en plus dangereuse, avec l'aide de ses conquêtes d'un soir et de ses amis toxicomanes.
Grande gueule maladroite, incompétent notoire, séducteur au grand coeur, il semble bien mal armé pour affronter les bas-fonds parisiens. Mais tant qu'il y aura de l'alcool, la fête sera plus folle.


Mon avis

Olivier Gay, prix du premier roman de Beaune, nous propose avec ce roman de plonger dans les nuits, très peu calme, d'une certaine Jet-Set parisienne. On accroche à ce milieu très prisé et privé, ou le mal rôde, pareil qu'ailleurs. 

Pour un premier roman, on notera que l'auteur aura su nous satisfaire. Sa plume est simple, humoristique et bien menée. Même si l'on peut ressentir à certains moments qu'il manque un petit quelque chose, faute des premiers pas peut être, cela ne dérange pas l'intrigue ni l'avancement du roman. Il garde un rythme bien soutenu, sauf peut être vers la fin ou l'on sent qu'il serait temps d'arriver aux révélations finales et à une conclusion. Pour ma part, je trouve qu'on rigole bien, l'auteur a de l’auto dérision - et heureusement, car si on se prend le chou pour son premier roman, dieu sait pour la suite. On évite peut être de manger pendant notre lecture, car les scènes de crimes, trop centré sur les cadavres et pas assez sur ce qui les entourent, sont un peu dégoûtantes, public sensible s'abstenir. Entre partie intimes arrachés et découpés au scalpel, c'est moyennement appétissant. 

Fitz (diminutif de John-Fitzgerald, aïe, pas sympa les parents) est un dealeur sans prétentions, qui ne consomme pas sa marchandise, et qui aime un peu tout le monde. Premier défaut de ce héros, pour tremper dans ce genre de milieu, il est un peu trop naïf, un peu trop sur de lui et se trouve un peu trop irrésistible - en voyant l'auteur, on devine largement de qui Fitz tient ses beaux yeux. Certes, dans le métier ça aide, d'avoir une belle gueule, d'ailleurs il en prend soins, avec des techniques qui m'ont bien fait sourire, vous cherchez un remède miracle contre les cernes ? Appliquez de la crème contre les hémorroïdes, il parait que c'est radicale, parole de Fitz! Notre protagoniste, peut enclin, à faire partie des gens tout bien comme il faut, ne fait rien de ses journée et sort une fois la nuit tombé pour écouler ses stocks de "Soleil" comme l'appel ses amis. Sa poudre blanche dans les poches, Fitz devient rapidement quelqu'un d'important et avec qui les filles aiment finirent leur nuit. Imbuvable durant les premières pages, il aurait mérité de garder ce caractère tout le long du roman, dommage que dès qu'il rencontre l'amour ce tempérament fort, mais énervant le quitte, car avouons qu'on adore détester nos héros par moment.  Tout se déroule pour le mieux pour notre ami jusqu'au jour, ou soir plutôt, ou son ex revient vers lui pour une histoire de filles massacrées.

A ce moment là, Fitz s'improvise enquêteur avec ses amis, et ce n'est que très peu concluant. Durant 20 pages. Soudainement, ils trouvent des informations, un peu trop vite d'ailleurs, pour des gens qui ne sont pas de la police, alors que cette dernière piétine depuis des mois sans rien trouver. Très vite de suspect en suspect, Fitz se rapproche de la vérité. Une intrigue qui retombe un peu à plat au moment de la révélation, et qui aurait mérité quelque chose de plus tortueux et compliqué. Une innovation. Pas évident, certes, de toucher juste dès le début.

Pourtant, le reste est très bon. On nage dans une atmosphère un peu brumeuse entre alcool, fête, drogue et sexe. Un monde ou la nuit est reine, ou les visages changent et se révèlent sous les lumières vives des néons. On rigole de bon coeur durant les moments drôles - oui il y en a - mais on se retrouve vite dégoûté face à la violence des meurtres. Un savent mélange qui fait que ce roman passe parfaitement pour des vacances. On aime, on en redemande. 

jeudi 9 août 2012

Le chevalier Vatenguerre

Auteur : Martyn Beardsley 
Editions : Milan
Collection : Milan poche
Parution : 9 mai 2012
Pages : 256
ISBN-13 : 9782745955043

Contient :

  • Vatenguerre et le fantôme
  • Vatenguerre plus nul que jamais
  • Vatenguerre et la petite peste
  • Vatenguerre roi des nuls

Lui, c'est vatenguerre, chevalier de la table ronde.
Son surnom : "le chevalier le plus nul de l'univers".
Ses qualités (?) : désastreux, lamentable, catastrophique, voire pire...
Ses missions : retrouver une boîte de sardines, arrêter les voleurs d'Excalibur, surveiller une petite peste et... faire équipe avec un autre chevalier aussi nul que lui.

Ça va faire (très) mal !



Mon avis

Un collector qui réunit les quatre grandes (mes)aventures du chevalier Vatenguerre, pour les enfants qui rêvent de chevalerie, mais pas trop. Car en effet, ce chevalier-ci n'est décidément pas comme les autres, maladroit et un peu bête, rien n'échappe à Vatenguerre.

Les enfants vont aimé, car les quêtes proposées à ce chevalier ne sont pas comme les autres. Pleines d'humour et de bonne humeur, qui laissent Vatenguerre dans un sale état, en général. Grâce à Martyn Beardsley, qui s'aligne avec Chris Riddell comme étant l'un des auteurs jeunesses ayant le plus d'humour et d'imagination, on ne s’ennuie pas une seconde ! Les anachronismes, voulus, nous font beaucoup rire, ainsi que les illustrations loufoques et marrantes. 

On rigole de bon coeur face à la gaucherie des personnages, des jeux de mots pas toujours évident pour les enfants, mais qui feront sourire les plus grands. Une petite lecture de vacances très sympathique.

A partir de 8 ans. 

Film review : Rebelle

Comment ne pas viser le coup de coeur pour ce chef d'oeuvre Pixar/Disney ? Bien que la bande annonce me laissait présager quelque chose de magique, je ne m'attendais pas à ça. C'est simple, j'ai été embarquée, et j'y suis restée je crois...

La mère de Mérida, jeune princesse rebelle, cherche à trouver un prétendant à sa fille. Mais c'est sans compter sur le tempérament de cette dernière, prête à tout pour changer son destin. Dans la clique, on retrouve son père, le roi, et ses trois petits frères, qui sont à croquer! Et pour une fois, la bande de Disney Pixar nous surprend avec une histoire qui change! Marre des histoires d'amour ? On fonce sur Rebelle qui n'en est pas une. Je ne spoile pas, car ça ne se fait pas, mais la trame est originale pour une fois, la princesse n'est pas désespérée et le prince est resté au placard. Pour notre plus grand plaisir! On passe du rire aux larmes en quelques scènes. Mais pour la petite touche Disney, on garde la morale de la fin. Sinon, c'est pas du Disney. Pour le côté "je reste en suspens toute la fin du film", c'est gagné! Je ne savais plus quoi faire entre rire et pleurer

On plonge dans des décors somptueux, avec un graphisme à couper le souffle, qui nous montre ces terres pleines de mythes et de légendes. Une Ecosse verte et magique. Une bande son magnifique, qui nous enchante dès les premières notes. Je suis restée fascinée devant les paysages que nous offre Rebelle. On en redemande! J'ai été tout particulièrement touchée par ce film. Un coup de coeur! Un chef d'oeuvre. 

Et comme j'ai adoré les musiques, je vous laisse quelques liens, que je me passe en boucle depuis ce soir.



mercredi 8 août 2012

C'est lundi que lisez-vous ? 20


Lectures passées :
Un presque coup de coeur pour Never Sky le premier volume de la trilogie de Veronica Rossi, et une très belle BD avec Sky Doll (oui je fais tous dans le Sky ces temps) de Canepa. 

Lecture actuelle :
Le chevalier Vatenguerre et tous ces surnoms. Une très chouette lecture pour les enfants. 

Et pour la suite ? :
Un petit policier, qui n'a que de bonnes critiques ces temps, Les talons hauts rapprochent les filles du ciel d'Olivier Gay. 


mardi 7 août 2012

Sky Doll, tome 1 : La ville jaune

Auteur : B. Canepa et A. Barbucci
Editions : Soleil
Collection : -
Parutions : 26 octobre 2001
Nouvelle édition : 28 septembre 2012
Pages : 48
ISBN-13 : 9782302019355


A Joanna, ville de la planète Papathéa, la poupée synthétique laveuse de vaisseaux spatiaux Noa tente de retrouver ses origines et de comprendre ses rêves.


Mon avis

Après END, il me fallait bien sur revenir sur la fameuse série de Canepa : Sky Doll ! Avec un premier volume très prometteur. 

Joanna est certainement le genre de ville dans laquelle il me serait impossible de vivre. Tout tourne autour des deux papesses Agape et Ludovique, l'une étant disparue et interdite de culte, l'autre bel et bien présente qui essaye tant bien que mal de rallier tous les adeptes de sa soeur à elle. 

Peu habituer à ce genre d'univers, très, très Science Fiction, j'étais carrément perdue. Et pourtant, le tout est vraiment extraordinaire et plaisant. On découvre un monde futuriste est riche, ou sur chaque case se cachent des détails extraordinaires!

Noa, notre Sky Doll, est dotée d'une volonté propre, et se retrouve prête à tout pour quitter la station de lavage ou elle travail pour le compte de Dieu. Rien que ça! Mais Dieu n'est rien d'autre qu'un patron sans âme et dépourvu de toute humanité, normal, ses employées ne sont que des poupées qu'il remonte grâce à une clé, comme il le souhaite. 

Un graphisme comme on l'aime, dans l'air de la bande dessinée qui colle parfaitement à cet univers futuriste. Bien sur, difficile de se faire un avis complet sur ce premier tome. J'en attends beaucoup du second du coup.























Pour aller plus loin
Barbara Canepa : Blog
Sky Doll : Le site
Alessandro Barbucci : Le blog

Alessandro Barbucci nous dessine Agape. 


Never Sky

Auteur : Veronica Rossi
Editions : Nathan
Collection : -
Parutions : 13 septembre 2012
Pages : 387
ISBN-13 : 9782092537176



Bannie de l'univers protégé de la cité de Rêverie, Aria, 16 ans, sait que ses chances de survie à l'extérieur sont minces. Au dehors, des orages électriques grondent, l'air est irrespirable et des cannibales rôdent. Aria rencontre Perry, un outsider ombrageux et sauvage, son seul espoir de rester en vie. Lui ne voit en Aria qu'une fille fragile, comme toutes les sédentaires.




Mon avis

On commence par le grand merci, aux éditions Nathan, pour ce titre. Un ouvrage qu'il me tardait de commencer, car les avis anglophones étaient tous très positifs et une couverture à tomber - oui certes Aria fait penser à Kristen Stewart, mais passons outre. 

Dès les premières pages, on se retrouve plonger dans un univers inconnu et un peu trop brouillons. Entre les coupoles, les domaines, les Supra et autres, on ne nous donne pas assez d'informations. Alors on avance un peu a tâtons dans ce monde futuriste et bien plus proche de la Science-Fiction que de la Dystopie.  Perdu, pour être perdu, autant continuer d'avancer, car mine de rien les actions et les surprises ne se font pas attendre. Au moment ou Aria se retrouve bannie, on sent que l'histoire va prendre une bonne tournure.

Le style de l'auteur, en tout cas sa traduction, est bonne, rien à redire, on ne bute pas sur des phrases incohérentes et qui ne tiennent pas debout - sauf pour cette version non corrigée qui est certes encore à revoir pour certaines coquilles. L'avancement est bon, le rythme tient la route, et dès qu'un passage long se fait sentir, il est sauvé par quelque chose d’inattendue. 

La trame pourrait paraître un peu banale, voir carrément déjà vu - deux jeunes gens qui viennent de deux sociétés différentes, qui ne s'aiment pas beaucoup au début, doivent avancer ensemble, et... on connaît la suite. Oui certes, cet aspect là est un peu répétitif et c'est ce qui pourrait le plus nous gêner, car au final, c'est toujours pareil. Mais ce que l'on retient surtout c'est ce choc entre deux culture. Entre les Taupes et les Sauvages. Deux manières radicalement différentes de vivre, dans un même monde. On retrouve cet aspect très technologique et parfait sous les coupoles, l'univers que l'on pense le plus complexe, mais qui se révèle être finalement assez accessible contre le dehors ou différentes tributs vivent avec des règles assez "archaïques et barbares" pour reprendre le terme d'Aria. L'auteur nous offre réellement un monde très riche en culture. 
On retrouve par contre un petit manque de descriptions dans les paysages, ou les lieux dans lesquels on se retrouve. On peut avoir de la peine à visualiser certains endroits a placer des décors. Petit bémol à ce niveau là, dommage. 

Aria, l'un de deux protagonistes peut, éventuellement, d'abord nous énerver. Elle se fait abandonner dans ce dehors inconnu et dès qu'elle tombe sur Perry, se laisse un peu aller. A se dire qu'elle ne passera pas la nuit, qu'elle finira par mourir. Mais très vite, elle nous plaît, car elle va se révéler plus forte que cela. Même avec des pieds en compotes elle ne se plaindra pas, elle continuera d'avancer, sans jamais émettre une plainte. Courir s'il le faut, prête à tout pour vivre, finalement. Elle fini de nous impressionner dans la dernière partie du roman, ou elle n'hésite pas à se lancer, tête baissée, dans la gueule du loup, pour le meilleur, comme pour le pire. Qu'importe. Elle est comme nous, elle veut le fin mot de l'histoire. 
Perry est quant à lui le "sauvage" le garçon qui sent les émotions des gens et qui voue une haine sans nom aux personnes vivant sous ces coupoles, comme Aria. On le prend très vite en pitié car la vie n'a pas été tendre avec lui, et l'est de moins en moins au cours du roman. On l'aime, car malgré le dégoût qu'il éprouve en premier lieu pour Aria, il va très vite le mettre de côté, pour finalement se rendre compte qu'elle est avant tout une personne. Et puis bon, il est beau, grand et fort, ça a son importance également...
Pourtant les personnages qui me marqueront le plus durant ce premier volume sont Roar et Cinder. Ceux que j'ai tout de suite apprécié, ou leur défauts sont également des qualités. En espérant que leurs rôles grandissent durant le prochain volume. 

Au final, une vraie bonne lecture. Un univers dense et mystérieux dans lequel on se fond parfaitement. On attend avec impatience plus de réponses avec le prochain tome. Il va falloir attendre une année maintenant!

Pour aller plus loin:
Veronica Rossi : Le blog

Le Book Trailer


jeudi 2 août 2012

Les parutions qui font envie





Quand on s'embrasse sur la lune de Stephen Tunney

"Comme les autres humains d'origine lunaire, Hieronymus, 16 ans, peut percevoir une 4e couleur primaire et prévoir l'avenir, et doit porter des lunettes signalant son identité, censées protéger les Terriens de ses yeux qu'ils croient capables de tuer ou de rendre fou. Mais quand la jeune Terrienne à qui il a montré ses yeux et qu'il a embrassée disparaît, la police se lance à sa poursuite."

On s'y intéresse : Pour une couverture magique, et une énième histoire d'amour qui risque de tourner au tragique. Avouons que c'est ce qui nous plaît. 

Infos : Parution le 3 octobre 2012, éditions Albin Michel, collection Wiz. Au prix de 17 euro, 450 pages. 


Le noir lui va si bien de Kelly Keaton 

"Les cheveux blancs, les yeux argentés, Ari, 17 ans est une jeune fille qui ne s'est jamais sentie à sa place. Un jour, elle découvre une lettre de sa mère (décédée quand elle était petite) qui lui ordonne de fuir une malédiction. Sa seule piste est la Nouvelle-Orléans, détruite par Katrina et aux mains de 9 familles puissantes mais non humaines (vampires, créatures surnaturelles de la mythologie)."

On s'y intéresse : Entre secret de famille, malédiction et magie, on va être servit! 

Infos : Parution le 4 octobre 2012, édition Fleuve noir, collection Territoires. Au prix de 16.90 euro.



Insaisissable, tome 1 : Ne me touche pas de Tahereh Mafi

"Juliette est enfermée depuis 264 jours dans une forteresse sans parler. Le monde de Juliette est régi par un organisme tout-puissant, le Rétablissement. Il contrôle l'accès à la nourriture, à l'eau et n'hésite pas à tuer pour asservir le peuple. Le fils du leader, Warner, a observé Juliette en cachette avant d'en faire sa captive. La malédiction de Juliette est pour lui une force."

On s'y intéresse : Parce que c'est LA grosse sortie de Michel Lafon! Que tout le monde est sur le coup et qu'on a besoin d'encre fraîche!

Infos : Parutions le 4 octobre 2012, édition Michel Lafon. Au prix de 16.95 euro. 
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